Lagune de Karavasta, plage Generaljit, Shkodër et la route du retour

plage de Semanit

Lundi 8/10/2018 : Nous quittons Berat vers 10h, reprenons la route jusqu’à Fier et nous continuons jusqu’à la côte.

La côte nord-ouest

Plus de montagnes, c’est le domaine des pinèdes, lagunes, grandes dunes et longues plages de sable. Il y a beaucoup de vent.

Nous déjeunons devant la plage de Semanit mais nous ne restons pas, l’environnement n’étant pas très plaisant. La très longue plage est bordée de baraques abandonnées après la saison estivale, construites de bric et de broc et en piteux état… Il y a beaucoup de détritus…

 

En repassant par Fier, nous nous rendons à Lushnje et enfin Divjake.

Notre bivouac

Enfin, un bel endroit : Sur la dune au bord de la grande plage, près de la lagune de Karavaste.  Derrière la dune s’étend une grande pinède où se cachent des petits campings, restos… En cette saison, tout est fermé.

Nous serons bien tranquilles…

 

Un coin bien tranquille

Un parc national, un sanctuaire d’oiseaux

Nous sommes dans le parc national de Divjaka-Karavasta, qui serait un sanctuaire pour environ 45 000 oiseaux appartenant à 200 espèces différentes…

Le parc se compose de la pinède et de la lagune. Cette dernière comprend deux lagons séparés de la mer par une vaste ceinture de dunes de sable.

Classé comme zone d’importance internationale !!!  Mais ça ne se voit pas !

En effet, dans la soirée, des coups de fusil retentissent jusqu’à 1h du matin…  Ce sont des chasseurs, comme en témoignent les enveloppes de cartouches laissées au sol !

On a pied très loin ici

Mardi 9/10 : Ce matin, il fait très beau et le vent s’est calmé.

Nous allons nous baigner,  il y a des hauts fonds ici, nous avons pied très loin… La mer est sableuse …

Promenade jusqu’au lagon

L’après-midi, nous allons faire une balade à pied jusqu’au lagon, domaine des pêcheurs à la ligne qui sillonnent les bords parmi les roseaux… en voiture !

Nombreuses pratiques illégales

Dans le guide, il est bien mentionné que toute cette zone souffre de nombreuses pratiques illégales (pêche, chasse, constructions illicites, véhicules qui roulent n’importe où)… La préservation de l’environnement n’est pas la préoccupation première des albanais.

Quel dommage !

Lagune de Karavasta
Pècheries installées sur un bras de la lagune
Sur cette immense dune, les voitures roulent sur le sable
Soleil couchant sur la plage de Karavasta

  De nouveau les collines et les criques rocheuses

Mercredi 10/10/2018 : Nous prenons la route qui passe par Divjakë jusqu’à Kavajë

À ce niveau, nous bifurquons sur une petite route où il est indiqué « Plazhi Genelajit »… Tout le long de la route puis de la piste, nous verrons souvent l’indication de cette plage peinte à la main sur des murs ou des supports de fortune.

On retrouve les collines rocheuses par ici.

La route, pleine de nids de poule, mène à une piste qui serpente dans les collines en traversant quelques villages endormis.

14 kms de piste caillouteuse et tortueuse, ça semble très long… En revanche le paysage est magnifique…

 

Au bout de la piste… Une crique très aménagée !

Nous arrivons enfin à la petite crique appelée « Plazja Generaljit ».

À notre grand étonnement, étant donné l’état de la route pour y arriver, tout est très aménagé.

Un complexe touristique assez important, avec bungalows, paillotes, ponton avec bar sur pilotis, est implanté là. Il occupe la totalité de la place ! 

Ça a l’air assez neuf et en bon état …  Etonnant dans cet endroit si sauvage et éloigné!

 

 

Notre bivouac

Enfin, ce qu’il y a de bien en cette saison, c’est que tout est fermé, il n’y a personne. Nous pouvons nous garer tranquillement sur une bande herbeuse juste au-dessus de la plage.

Le reste de la journée et la nuit se passent dans un calme absolu !

Et une mer transparente…

Plazja Generaljit

 Retour à Shkodër

Jeudi 11/10 : Il faut se retaper piste et route défoncées pour retrouver la route nationale qui va jusqu’à Shkodër. 

Vers 12h30, nous y arrivons enfin.

Nous avons perdu du temps à cause d’une déviation. La route était coupée vers Tirana et aucune indication, bien sûr. Tout le monde se débrouille comme il peut en se renseignant auprès des locaux et en se fiant à son GPS, lui aussi un peu perdu !

Balade dans le quartier piétonnier près de la grande mosquée

À Shkodër, à cette heure, il y a beaucoup de trafic urbain, il est assez difficile de trouver une place pour se garer.

Après en avoir enfin trouvé une pas trop loin du centre, il nous faut faire une petite marche pour arriver au quartier piétonnier, près de la grande mosquée.

C’est un quartier animé et sympa.

Nous y déjeunons dans un très bon resto « Oborri Shkodran », avec une agréable terrasse/ jardin en arrière de la rue (repas complet copieux et savoureux). 

Des peintures uniques au monde

L’église St François se situe juste derrière le resto où nous avons déjeuné.

C’est l’occasion d’aller voir les « peintures anti-communistes uniques au monde » (dixit le Petit Futé) qu’elle renferme…

 

Rue piétonne à Shkodër

La frontière au sud du lac Skadar

Puis nous quittons la ville et nous rendons à la frontière avec le Montenegro, à Muriqan, au sud du lac Skadar.

En venant, nous étions passés par le nord du lac, le paysage y était très laid mais cette fois, nous passons par le sud et c’est beaucoup plus beau…

Nous quittons l’Albanie et entamons la route du retour…

 La route du retour…

Après avoir franchi la frontière, à Muriqan, donc, nous prenons la direction vers la côte monténégrine.

Notre bivouac au Monténégro

Avant Ulcinj, vers Bojana, nous nous garons pour la nuit le long d’une plage (vers Sv Nikola). À cette saison, il n’y a plus personne, toutes les installations (nombreuses) sur la très longue plage de sable, sont fermées…

La nuit sera calme…

D’énormes immeubles défigurent la côte

Vendredi 12/10/2018 : La route de côte est très urbanisée, avec des immeubles énormes et très laids qui défigurent le paysage, surtout jusqu’à Bar (très moche, hyper construit)… Vers Petrovac, ça devient plus beau, plus sauvage.

Passage en Croatie

À Herceg Novi, nous revoilà en Croatie.

Un joli coin près de la frontière nous accueille pour une halte déjeuner : Gruda, petit village où les maisons s’étagent en terrasses au-dessus de leurs jardins potagers bien entretenus.

La côte de Dubrovnik à Neum est très belle.

À Neum (Bosnie), un énorme immeuble, tel une immonde verrue, surplombe et écrase le bord de mer…

Ensuite, la route redevient plus belle mais toute en lacets.

Notre bivouac en Croatie

En Croatie, nous nous garons pour la fin de la journée et la nuit sur un petit port qui se niche le long du « Neretvanski kanal » à Blace, face à la péninsule de Peljesac.

Promenade à pied jusqu’à la petite ville de Blace, très tranquille et sympa… Belle région de marais et petits ports…

Samedi 13/10 : 

Puis, c’est l’autoroute jusqu’au niveau d’Ottocac.

Un autre bivouac en Croatie

Nous descendons sur la côte au niveau de Senj et allons au fjord Smovnica, où nous étions déjà passés à l’aller.

Ce sera là notre dernier bain de mer (malgré la forte houle et le vent qui souffle en tempête).

Nous y passons le reste de l’après-midi et la nuit. 

En face, s’étend l’île de Krk.

Traversée rapide de la Slovénie

Dimanche 14/10 :  Départ vers Rijeka et la frontière slovène. Nous traversons la Slovénie rapidement et arrivons à Trieste.

Halte déjeuner en Italie

Là, nous prenons un bout d’autoroute puis la route jusqu’à Palazzolo dello Stella, où nous nous garons pour déjeuner sur un petit parking herbu et ombragé près d’une rivière où sont amarrés des bateaux…

Demain, nous serons à Venise…

Plage près de Bojana, au Montenegro
Blace, en Croatie