Sibiu, Monts Fagaras

Du 29 au 31 mai 2013

Vidange et plein d’eau

– Mercredi 29 mai 2013 : Nous quittons le sympathique village de Metès en direction d’Alba Iulia. A Sebès, nous prenons la direction de Deva pour nous rendre à une sorte d’aire pour camions avec grand parking et restaurant.

Là, nous pouvons faire la vidange du CC et le plein d’eau.

Très pratique et gratuit, il peut aussi servir de halte pour la nuit, le cas échéant (N45°58’20 » E23°27’42 »)

Une fois le fourgon vidangé et le réservoir d’eau plein, nous faisons demi-tour et suivons la route jusqu’à Sibiu.

 Sibiu

Se garer

Nous nous garons sur le grand parking,  situé tout près de la vieille ville,  sur la place du Théâtre national, Piata Theatrului (près de l’hôtel Ibis et l’hôtel Continental). Parking bien situé et pas cher (1leu/heure)

 

Un bon restaurant

Comme il est déjà 13h, nous allons déjeuner au restaurant « Crama Ileana », situé tout près.

Un peu difficile à trouver car il est caché derrière une salle de sport, et accolé à un autre restaurant mais on le reconnaît à sa façade ornée de bois sculpté. Très typique, copieux et pas cher ( la cuisine des Pays d’Europe de l’Est, c’est nourrissant!)

Sibiu est une très jolie petite ville

Les trois belles places, Piata Mare, Piata Mica et Huet, donnant les unes dans les autres, les vieilles maisons à arcades, aux toits garnis de lucarnes comme des yeux de chats qui vous surveillent sans en avoir l’air, les escaliers anciens et les rues pavées forment un ensemble plein de charme.

Il n’y a pas beaucoup de monde et il fait très beau.

La Tour du Conseil relie les deux places principales de la ville
Attention, travaux !
Ici, les toitures ont des yeux...

Direction Fagaras

Vers 17h, nous prenons la route E68, en direction de Fagaras, dans l’espoir de trouver un coin pour passer la nuit. Un peu après Porumbacu de Jos, nous remarquons une petit village qui s’étire le long d’une rivière derrière un magasin fermé.

Le « magazin mixt »

En Roumanie, les magasins d’alimentation s’appellent « magazin mixt ». C’est là que l’on peut acheter, entre autres choses, le pain, car il n’y a pratiquement pas de boulangeries artisanales.

Le pain, « pâine », est de fabrication industrielle et est vendu dans les magasins mixtes.

Un village accueillant

Nous nous engageons sur une  piste qui a l’air de mener à un village où est indiquée une ancienne église…

Nous arrivons sur la place qui est une sorte de grand pré bordé de maisons et de fermes, avec les pâturages sur la colline en face.

Comme hier soir, c’est très rural. 

Le village est assez grand, comme nous allons le voir lors de notre promenade, et les maisons s’alignent de chaque côté d’un ruisseau, avec des petits ponts et des bancs devant les maisons, des troupeaux d’oies, des canards, des moutons…

La vieille église, dans une ruelle en arrière du village,  est plutôt à l’abandon…

Les gens y sont très accueillants et étonnés de nous voir là.

Nous sommes garés sur le pré en plein coeur du village

et nous sommes le centre d’attraction. Certains viennent nous offrir du fromage frais de brebis et de l’alcool de prune, la « tuica » (c’est fort!). Nous leur faisons goûter du vin français…

Un jeune garçon qui apprend l’anglais à l’école est très fier de faire l’interprète…

 

Les animaux rentrent des champs

Vers 20h, voilà le troupeau de moutons, chèvres, buffles, vaches et chevaux qui rentre du pâturage et passe sur la place devant nous, conduit par le vacher. 

Chacun récupère ses bêtes.

A 21h, quand les animaux sont rentrés, tout le monde s’enferme chez soi et la place est déserte…

Tout est tranquille. 

Le bétail rentre des champs
En face, se dressent les sommets enneigés des Monts Fagaras mais, ici, ce soir, il fait très doux.

 

– Jeudi 30 mai 2013 : Vers 7h, ce matin, les coqs, oies, clochettes de moutons, hennissements de chevaux, nous réveillent un peu mais le calme revient vite.

 

Environnés d’enfants curieux

Nous sommes garés tout près de l’endroit où le bus vient chercher les enfants pour les emmener à l’école. Bientôt, nous sommes environnés d’enfants,  très curieux de voir notre « roulotta ». 

Notre fourgon aménagé « comme une vraie maison » les intrigue beaucoup…

Prêts pour l'école ...

La route « Transfagarasan »

Nous quittons ce sympathique village pour emprunter la très fameuse « Transfagarasan », route qui traverse les belles et hautes montagnes Fagaras. Nous savons qu’en cette saison, la route ne sera pas ouverte sur toute sa longueur car il y a encore trop de neige.

  Au site appelé « Cascada Balea », un écriteau indique que la route est fermée.

Un groupe de motards passe quand même…

Un téléphérique part normalement de là pour monter jusqu’au lac glaciaire Balea, mais il doit être trop tôt et il n’y a pas encore assez de clients. De ce fait, pour l’instant, il ne fonctionne pas (plus tard, vers midi, nous le verrons en marche).

Une dame qui tient un stand de sandwiches au bord de la route nous dit que la route n’est fermée qu’à partir du lac Balea et que nous pouvons y aller en fourgon.

Nous y allons… La route est très belle, large et en très bon état.

la route "Transfagarasan"
Magnifique paysage
Des jeunes d'un club de ski s'entraînent au slalom sur une pente

 

 

Mais, à 3km du lac, nous sommes bloqués par une machine en train de déblayer la neige sur la route.

Une fois le fourgon garé sur un terre-plein, nous partons à pied pour atteindre le lac.

Au lac, à pied

Pour raccourcir le trajet, nous quittons la route asphaltée,  grimpons dans les rochers et traversons un torrent à gué sur des pierres…

Et nous rejoignons la route plus haut, à 1km du lac. Là haut, il y a encore beaucoup de neige.

La neige bloque la route

Le lac glaciaire Balea est encore à moitié gelé

 Il y a quelques restaurants d’altitude. Le téléphérique, maintenant, fonctionne, et leur amène des clients (il est midi). 

La route, après le lac, est complètement bloquée par la neige…

Nous avions lu que la Transfagarasan était fermée jusqu’au 30 juin et ce n’est pas étonnant quand on voit la quantité de neige qu’il y a encore…

Des motards qui pensaient la prendre sont obligés de faire demi-tour eux aussi…

Nous redescendons jusqu’au fourgon et déjeunons sur un pré dans la montagne un peu plus bas. 

 

Etape nuit près de Zarnesti

Ensuite, nous prenons la route E68 jusqu’à Circaia, puis, la petite route 73A.

Joli paysage… Nous roulons dans une très belle vallée verdoyante, mais la route est pleine de bosses et de trous.

Nous cherchons un coin pour passer la nuit et, après quelques recherches, nous trouvons une entrée de forêt pas trop boueuse, un peu avant le village de Zarnesti,

N45°35’10 » E25°19’37 »