Nous avons dormi au bord de l’étang de Cogollos de Guadix. Il fait très beau ce matin… De drôles de nuages flottent au-dessus de l’étang.
Yannick dit que ce sont des lenticulaires.
Ils se forment à proximité des montagnes, nous sommes en effet tout près de la Sierra Nevada.
Drôles de nuages !
La Sierra Nevada
D’abord, quelques courses dans le village de Cogollos, puis, nous prenons la route de la Calahorra qui traverse la Sierra Nevada du nord au sud, en passant le col Puerto de Ragua (2000m)…
Après avoir suivi la belle route de montagne, nous rejoignons la région des Alpujarras, avec ses petits villages et ses nombreux virages !
Arrêt pique-nique au village d’Ugijar, où nous pouvons faire plein d’eau et vidanges.
Le château de la Calahorra se dresse dans un paysage désertique au pied de la Sierra Nevada
Courte halte sur un mirador dans la Sierra Nevada
Dans la Sierra Nevada ...
... Et dans les Alpujarras
En arrivant dans la région d’Almería, nous voilà noyés dans une mer de serres horticoles (nous avions déjà vu ça en 2005, je crois qu’il y en a encore plus !)…
Les serres grimpent sur les contreforts des collines, recouvrent les plaines jusqu’au rivage marin…
Une jolie plage et un « temple hippie » !
Donc, paysage affreux jusqu’à Carboneras, station balnéaire que nous dépassons… Pour trouver bientôt notre bonheur !
Un petit parking situé sur la falaise (P4N), près d’une ancienne tour de guet, nous accueille. En bas, s’étend une jolie plage. C’est la baie d’El Algarrobico … Il y a des vagues mais la mer est bonne et l’endroit très calme !
À un bout de la plage, un « temple hippie » a vu le jour : Fait de galets et de l’imagination des gens de passage, chacun y ajoute sa pierre …
Ce qui finit par donner un ensemble original et sympathique.
Notre bivouac au-dessus de la mer
La baie d’El Algarrobico. Au loin, on aperçoit une verrue de béton dont la construction est arrêtée depuis la crise de 2008 et qui est devenue la bête noire des associations écologistes
Une jolie plage au pied des falaises
Le" temple hippie"
Moi aussi, j'ajoute mon grain de sel ! des lunettes de plongée échouées sur la plage et hop ...
Chacun y va de son imagination ...
... voilà un nouveau dans le temple !
Magnifique coucher de soleil
Mercredi 2 Octobre :
Aujourd’hui, nous ne bougeons pas. On est trop bien ici ! Bains de mer et balade jusqu’à la tour de guet perchée sur la colline proche, c’est la « Torre de Rayo ». Un escalier permet de grimper en haut de la tour…
La tour de guet se dresse sur la colline au-dessus de la plage
Torre de Rayo
Jeudi 3 octobre :
Vers 9h, un bon bain de mer, avant de quitter ce bel endroit. La mer est excellente, quel bonheur !
Nous suivons ensuite la route le long de la côte …
Très beau paysage au début …
La route entre Carboneras et Mojacar
Puis, c’est l’interminable station balnéaire de Mojacar : des constructions à n’en plus finir de chaque côté de la route, logements et commerces de toutes sortes… Affreux …
Une autre crique sauvage
Après cette zone très urbanisée, la côte redevient plus sauvage.
Bientôt, un écriteau indique « Cala del Mal Paso ». Là, une piste descend vers la mer. Nous l’empruntons et nous arrivons sur un petit terre-plein au-dessus d’une crique. Superbe endroit sauvage.
Il fait très chaud aujourd’hui et nous passons pas mal de temps à la plage. La mer est transparente. Avec juste des lunettes de piscine, on peut voir plein de jolis poissons et des oursins dans les rochers …
Nous sommes très bien ici et nous décidons d’y rester demain aussi…
Cala del Mal Paso
Samedi 5 Octobre :
Après le bain matinal, nous quittons ce bel endroit. Puis c’est la RN 332, route vers Aguilas, station balnéaire moderne.
Après, la côte devient très moche, couverte de serres horticoles… Des serres, des serres partout …
Nous arrivons à la plage de Calnegre
Il y a plein de camping-cars le long du bord de mer et des serres jusqu’à limite de la plage. Nous ne nous attendions pas à ça, nous pensions trouver une belle plage sauvage … Quelle déception !
Nous arrivons à nous caser dans un petit coin sur la langue de côte entre les serres et la mer. La moindre place libre est occupée par des camping-caristes peu accueillants … Nous n’allons pas nous éterniser là… Après le déjeuner, nous fuyons … Direction Alhama de Murcia …
Et nous voilà dans la sierra de Espuña, en Murcie
À Gebas
Nous nous arrêtons près du cimetière où se trouve un mirador à proximité.
On peut admirer au loin l’embalse de Algeciras, un beau lac de barrage au milieu des barrancos (ravins).
De nombreuses formations géologiques dues à l’érosion l’entourent : cheminées de fées, canyons, ravins … Près du promontoire où se trouve le mirador partent plusieurs chemins de rando.
C’est l’occasion pour moi d’une belle (mais courte) balade au milieu d’un paysage lunaire … Ça tape à cette heure-ci !
Le matin aurait été mieux indiqué pour marcher dans ce paysage désertique, mais grandiose …
Depuis le mirador, belle vue sur l'embalse de la Rambla de Algeciras
Dans les environs de Gebas ...
Un paysage lunaire
Notre étape nuit :
Nous restons près du cimetière pour la nuit. La vue est magnifique … Et le vent très fort ce soir …
Dimanche 6 octobre :
Une belle balade dans la montagne
Ce matin, le vent est tombé et il fait très beau.
Nous partons pour le petit village El Beiro, dans la sierra de Espuña, et, de là, empruntons la route vertigineuse dans la montagne jusqu’à l’aire de « la Perdiz ». Il y a là un grand parking où nous laissons le fourgon et partons pour une belle balade sur le « sentier des dinosaures ».
Une ancienne mine devenue réserve d'eau de pluie
Sur le "sentier des dinosaures" ...
Au bout de 3km800, nous arrivons à la « cueva de las Palomas », d’où l’on voit bien la « muraille de Leyva », pan de montagne vertical et abrupt …
La muraille de Leyva
Pique-nique à l'aire de "la Perdiz"
Dans le sens du retour, le sentier descend … ça fait du bien car il fait chaud.
Une fois revenus au parking, nous allons nous installer sur une des nombreuses tables de pique-nique pour déjeuner à l’ombre des pins. Il y a beaucoup de monde, c’est dimanche et les familles viennent pique-niquer et se balader en forêt … C’est vraiment un endroit agréable …
El Morrón de Espuña
Route dans la sierra de Espuña
Après un peu de repos, nous reprenons la route qui traverse la sierra. Magnifique route vertigineuse, mais un peu difficile : énormément de lacets en épingles à cheveux !
Heureusement, à cette heure, il n’y a personne sur la route (c’est l’heure du déjeuner et de la sieste pour les espagnols )
Le paysage est époustouflant de beauté sauvage !
Depuis un mirador, on a une belle vue sur le « Morrón de Espuña », le sommet le plus haut de la sierra qui culmine à 1 583 m.
Notre étape nuit :
Nous rejoignons Casas Nuevas, où nous faisons plein d’eau et vidanges … Puis continuons jusqu’à Mula et Fuente Caputa, où nous resterons cette nuit.
Un petit ruisseau coule dans des petits bassins naturels, les plus grands étant à environ 20 mn de marche. Un joli endroit bien calme …
Un berger et son grand troupeau passent près de nous ...
Les moutons s'abreuvent dans le ruisseau
Notre étape nuit
Lundi 7 octobre :
Vallée de Ricote
Nous roulons parmi les champs d’arbres fruitiers : pêchers, orangers, citronniers, figuiers … Il y en a vraiment beaucoup par ici…
Et nous arrivons à Abarán, où se trouve une grande roue à aubes qui servait autrefois à irriguer toutes les cultures. Nous nous garons dans le parking tout près du « Parque de las Norias ».
La grande noria d’Abarán tourne encore et il y en a plusieurs autres le long du río Segura, mais elles sont immobiles.
Dans le Parque de las Norias, nous pouvons suivre une piste le long du río Seguro et le traverser pour arriver aux village de l’autre rive … Jolie balade.
La grande noria d'Abarán
La grande noria tourne encore
Il y a d'autres norias dans les villages le long du río Seguro
Río Seguro
Blanca
Flânerie dans les rues de ce village, bordées de maisons colorées …
La « Casa del Conde de la Vallesa », le théâtre, l’hôtel de ville… La place de l’église est entourée de ruelles où, en août, se déroulent des courses de taureaux, ce qui fait surnommer Blanca la « Pampelune de Murcie » !
Une tour de guet trône au-dessus de la ville mais il fait trop chaud pour y grimper !
Nous préférons aller déjeuner au sympathique restau « Asador Valle de Ricote », bon et vraiment pas cher !
Une rue aux façades colorées ...
Blanca est célèbre pour ses courses de taureaux
L'église de Blanca
Ricote
Ce petit village est niché dans la verte vallée de Ricote. Le village est désert …
C’est surtout le paysage verdoyant de la vallée qui vaut le coup par ici, les villes n’étant pas des plus belles …
Village de Ricote
Notre étape nuit :
Nous continuons la route jusqu’à la laguna Margas Rojas un endroit niché au milieu d’un paysage extraordinaire de terres ravinées blanches, rouges, grises … (38.162 456/ -1.271 472)
Pour y arriver, il faut prendre une petite route sur là droite avant le point indiqué sur le GPS
Bel endroit tranquille en compagnie de quelques petits lapins !
Ces endroits ravinés sont appelés « Badlands »
Notre bivouac à la laguna Margas Rojas
Laguna Margas Rojas ...
... encore un paysage extraordinaire !
Mardi 8 octobre :
Notre route continue jusqu’à la côte … Près de Carthagène :
Cabo de Palos
C’est très urbanisé par là. Nous sommes éberlués par les hauts immeubles et tours construits tout le long de la Manga de Mar Menor. Quelle horreur ! Comment peut-on détruire un site naturel de cette manière ?
À côté, le front de mer de Cabo de Palos paraît plus accueillant. Nous garons le fourgon sur un petit parking derrière la plage et suivons la promenade au-dessus de la plage jusqu’au phare.
Il y a pas mal de visiteurs autour du phare construit sur un promontoire rocheux …
Le phare de Cabo de Palos ...
... Il se dresse au bout de la longue plage
La Manga de Mar Menor vue depuis le phare de Cabo de Palos
Tout près se trouve le Parc Naturel de Calblanque
Pour arriver à la plage de Calblanque, il faut suivre une piste assez cahoteuse. Il n’y a qu’un parking accessible, les pistes menant aux autres parkings (et plages), étant complètement ravinées et creusées de profondes ornières, il n’est malheureusement pas possible de les emprunter.
Résultat, le parking est bourré de véhicules. De plus, la mer est très forte et il y a un vent de tous les diables ! Impossible de se baigner.
Nous nous éloignons un peu et trouvons une petite place parmi les palmiers, en arrière des salines qui miroitent à l’horizon, pour nous garer afin de déjeuner tranquillement …
Puis, nous regagnons la plage de Cabo de Palos pour profiter de la plage et de la mer, beaucoup plus calmes que dans le Parc naturel.
Il n’y a presque personne ! Et pas de vagues … Étonnant !
Dans le Parc Naturel de Calblanque
Farniente à Cabo de Palos
Notre étape nuit :
En fin d’après-midi, nous partons vers Alicante et nous garons pour la nuit dans un joli endroit donnant sur un lac, à Vistabella : « embalse de la Pedrera. »
Nous sommes maintenant dans la Communauté de Valence.