Baracoa

De Santiago à Baracoa

-Dimanche 1er avril 2012 : Cette nuit, c’est le passage à l’heure d’été, il faut donc avancer notre montre d’une heure … Et nous lever une heure plus tôt pour prendre le bus Viazul qui part à 7h45 pour Baracoa.

A 7h, tous les passagers sont là mais pas le bus !

Le chauffeur a tout simplement oublié de mettre sa montre à l’heure, il arrive donc avec une heure de retard !  Enfin, on part …

La route entre Santiago et Baracoa traverse de beaux paysages de montagne.

 

 

Arrivée à Baracoa

A 13h40, nous arrivons à Baracoa: le bus suit le Malecon, la promenade qui longe la mer,  jusqu’au bout, où se trouve la gare routière.

Notre première impression est plutôt bizarre : un gros tas de décombres se trouve là, nous apprenons qu’il s’agit d’une école qui a été détruite par un cyclone.

Les gens essaient de récupérer ferrailles et matériaux parmi les débris…

 

 

Notre casa

Isabel, une charmante dame, amie de Nena de Santiago, nous accueille dans sa petite maison coloniale en bois.

Son jardin, planté d’arbres fruitiers, est un petit morceau de jungle derrière la terrasse.

Ici, presque toutes les habitations sont en bois, peintes de couleurs pimpantes…

 

Chez Isabel
Dans la rue où se trouve notre casa, ça grimpe ! les cyclistes descendent de leur monture...
Premier abord …

Pour le premier après-midi, nous longeons le Malecon et une plage bordée d’un stade en ruine.

Au premier abord, nous sommes un peu déconcertés par son aspect délabré, mais bientôt, nous allons être conquis par le côté vivant et sympathique de cette petite ville et surtout par ses alentours magnifiques…

D’ailleurs, les meilleurs endroits sont, souvent, non pas ceux qui s’offrent au premier abord, mais ceux avec lesquels il faut se familiariser doucement en allant à la découverte de leurs recoins intimes et en y mettant un peu de temps… Baracoa est de ceux-là…  

 

Sur le Malecon. En arrière, on aperçoit le bâtiment circulaire du stade qui se dresse au bord de la plage.
La baie de Baracoa, avec, en face, la piste de l'aéroport...
Perdue dans la brume, une montagne en forme de table protège Baracoa. Son nom, "el Yunque" veut dire" l'enclume"

En ville

Devant le gymnase, un étalage de vêtements ... est-ce un marché ?
Café "Las Vegas"

Plage de Maguana

-Lundi 2 avril 2012:  Au bureau de Cubatour, sur la place, plusieurs excursions sont proposées. Tous les jours, un bus peut vous conduire à la très belle plage de Maguana pour 5Cuc/pers aller/retour. C’est ce que nous allons faire aujourd’hui.

En attendant le départ du bus, nous flânons dans les rues animées, bordées de petits marchands à qui nous achetons quelques sandwiches pour le déjeuner.

La route qui mène à la plage est en très mauvais état mais le paysage est très beau.

Une fois passé l’entrée de la plage où tout le monde se masse et loue des parasols et chaises longues, nous trouvons une belle plage sauvage bordée d’arbres qui donnent de l’ombre.

La mer est toujours aussi belle, claire et délicieuse !

 

La belle plage de Maguana
Des pêcheurs passent, chargés de belles prises

Retour à Baracoa vers 17h. Balade en ville en passant par le quartier du port… et ses vieux joueurs de dominos.

Le long du Malecon, on prépare le carnaval

Plusieurs petits manèges sont installés.

Dégustation de glace au chocolat, spécialité de Baracoa. Ici, dans l’Oriente, on cultive le cacao, le café, les noix de coco, les mangues, toutes sortes de légumes. C’est le jardin de Cuba.

 

Pour le carnaval, des manèges ont été installés sur le Malecon

Parc National « Alexandro de Humbold »

-Mardi 3 avril 2012 : Nous partons faire une randonnée dans le Parc National Alexandro de Humbold.

La forêt est luxuriante, quelques animaux, beaucoup de gués à passer.

C’est une très belle promenade qui se termine à la plage de Maguana…

 

En randonnée dans le beau Parc National Alexandro de Humboldt
un oiseau coloré...
et une minuscule grenouille
Il fait bon se désaltérer de jus de coco offert par les forestiers
des travailleurs dans la forêt
Un bel attelage

-Mercredi 4 avril 2012 : Ce sera encore un journée à la plage de Maguana… On ne s’en lasse pas, elle est si agréable !

Un déjeuner pas ordinaire

A midi, nous allons déjeuner dans la petite bicoque d’un gars qui passe sur la plage.

Il  propose de nous faire cuire du poisson au lait de coco… Pourquoi pas ?

En fait, c’est sa mère qui cuisine. Lui et son frère cultivent des légumes, vont à la pêche et améliorent leur ordinaire en proposant aux touristes de venir déguster la cuisine de maman …

Nous arrivons donc derrière la plage, dans cette petite maison très pauvre et rudimentaire, où deux assiettes nous attendent.

On nous sert un très bon poisson à la sauce bien relevée, du riz et un petit café… Le tout pour 3Cuc/pers.

C’était un bon moment avec ces gens très sympathiques…

 

Une petite dame qui cuisine très bien
Une petite dame qui cuisine très bien
et ses deux beaux garçons !

La « conga »

Ce soir, dans les rues de Baracoa, nous suivons la « conga » qui s’entraîne en vue du carnaval.

C’est une formation musicale et populaire composée de tambours, trombones, instruments métalliques de toute sorte (cercles de métal, casseroles, etc…).

Une dame nous explique qu’il y a trois congas à Baracoa, représentant chaque quartier de la ville : la Punta, la Playa et la Laguna.

Les musiciens ne manquent pas d’énergie, il y a de l’ambiance!

 

Retour à La Havane

-Jeudi 5 avril 2012 : Ce matin, il faut se rendre au petit aéroport (il n’y a que deux vols par semaine : le mardi et le jeudi).  Tout le monde attend dans le square en face car il fait trop chaud à l’intérieur de l’aéroport.

L’ avion à hélices arrivera avec deux heures de retard ! Ouf, le voilà enfin…

 

Renseignements pratiques :

Arriver : Bus Viazul qui part de Santiago à 7h45 pour Baracoa (15cuc/pers)

Hébergement : « Casa Isabel Castro Vilato », calle Mariana Grajales, 35 –  tél : 64-2267

Au bureau de Cubatour, sur la place, plusieurs excursions sont proposées. Tous les jours, un bus va à la plage de Maguana : 5Cuc/pers aller/retour

Départ pour La Havane : avion :  138cuc/pers (billets pris à Santiago, voir article précédent)