île d'Eubée, le sud

Vendredi 11 octobre 2019 : Après une nuit calme et une bonne baignade matinale à Mourteri, où nous sommes arrivés hier soir…

Nous descendons vers le sud de l’île

Arrêt à Avionari où se tient un grand marché qui envahit toutes les rues. Nous y faisons quelques emplettes (excellent fromage de chèvres), puis reprenons la route jusqu’à Panagia Almiropotamou, sur la côte ouest.

Au marché à Avionari
slip léopard ou dentelle ? il faut choisir son style...
Panagia Almiropotamou, où nous déjeunons sous les tamaris qui bordent la plage...

Ensuite, nous passons à Nea Stira, un port bien calme à cette heure et en cette saison…

Et nous nous rendons à Karistos

 Ce serait l’endroit « le plus beau de l’île », selon le guide du Routard ce qui est loin d’être vrai selon nous. Nous sommes même très déçus par ce que nous y voyons : que des immeubles neufs, un bastion vénitien au bout du port, rien de bien formidable.

Limni était beaucoup plus joli et sympathique.

Pour l’instant, le sud nous apparait beaucoup moins beau que le nord…

En fait, dans le sud, comme nous allons le voir, c’est la côte Est la plus belle mais difficile d’accès car très montagneuse

Le port de Karistos
Au bout du port, un bastion vénitien

À l’ouest de Karistos, les collines sont toutes sillonnées de routes, comportant même des noms de rues, des numéros, des plaques d’égouts mais aucune maison. Un vrai labyrinthe ! Étrange ! Les herbes commencent à envahir ces rues à l’avenir incertain…

Notre bivouac

Nous finissons par nous garer au bord d’une plage sauvage et déserte.

En face, se dresse un îlot où se trouve une petite chapelle, curieusement éclairée, à la nuit tombée, par un signal lumineux clignotant, à la manière d’un phare. Elle doit servir d’amer… D’ailleurs, dans la baie, un navire porte-hélicoptère stationne…

38.009 909 – 24.402 469

Dans la baie de Karistos

Samedi 12 octobre : Beaucoup de vent ce matin…. grosses bourrasques… Nous quittons cette baie abritée (mais pas très propre) …

Pour prendre la route qui traverse le Mont Ochi

Nous revoilà dans la montagne où nous retrouvons les magnifiques paysages qui manquent à la côte ouest…

 

Dans le mont Ochi
Un décor grandiose ...

La roche est formée de strates empilées qui se détachent en dalles plates. Ce qui explique la présence de carrières de pierres.

Nous passons à Agios Dimitrios. La route continue jusqu’à la côte, à Kalianos. Elle est en assez mauvais état mais pas trop étroite, sauf quand il s’agit de traverser les villages, comme toujours.

 

 

Avant d’atteindre Kalianos, nous découvrons deux très jolies criques

Pour arriver à la première, il faut emprunter un chemin caillouteux qui descend raide.

Nous ne nous y aventurons pas en fourgon, nous y descendons à pied, c’est plus prudent…

Il s’y trouve une taverne, fermée, bien sûr.

La route nous permet de descendre à la deuxième.

Les deux sont des endroits magnifiques, sauvages à souhait…

Toutes deux sont traversées par une rivière qui vient se jeter dans la mer. Des bergeries, peuplées de troupeaux de moutons, sont installées dans la falaise qui surplombe la plage.

Aujourd’hui, la mer, déchaînée, cogne avec force contre les rochers…

Décidément, il y a trop de vent par ici, aujourd’hui, il nous faut trouver un endroit plus abrité…

 

La première crique...
Et la deuxième...
Un bois flotté de belles dimensions !
Nous reprenons la route en sens inverse et repassons dans ce paysage majestueux
Sur la route, rencontre avec des chèvres aux immenses cornes torsadées

À une fontaine au bord de la route, nous pouvons faire le plein d’eau.

Dans le petit village de Paradissi, nous déjeunons à la taverne au nom très original : « O Platanos ». Très bon accueil, nous sommes les seuls clients…

Nous rejoignons Marmari sur la côte ouest…

Mais le vent y souffle aussi très fort, ce qui fait le plaisir de quelques kite-surfistes…

À Marmari, le vent souffle très fort

Nous remontons jusqu’à Aliveri, où la plage est plus abritée. Mais une sorte d’usine (une centrale ?) se dresse sur le port tout proche de la plage et la route passe au ras, ce qui ne nous incite pas à y rester …

Nous allons donc rallier la côte Est à Agios Apostoli

Des criques sauvages, très jolies, se trouvent à Stomio mais la route qui y descend est encore assez ardue…

Toutes ces jolies criques sont d’accès peu aisé. Heureusement, notre fourgon grimpe bien les côtes. Il y a pas mal de virages où il faut manœuvrer au bord du vide !

Enfin, nous allons trouver refuge sur l’une de ces petites plages

Nous y passerons toute la journée de demain dimanche… Un vrai paradis ! Où nous sommes seuls ! Temps magnifique, mer belle et délicieuse.

Jolie plage à Stomio