La route jusqu'en Albanie

 Le départ et traversée de la France

Lundi 10/09/2018 : Départ de notre domicile, à Pornic, près de Nantes, à bord de notre fourgon. Première étape dans le centre de la France avant de poursuivre la traversée jusqu’à Bourg-St-Maurice où nous passerons la deuxième nuit.

Etape en Italie

Mercredi 12/09 : nous passons le col du Petit St Bernard puis c’est la descente vers la vallée d’Aoste.

En Italie, nous prenons l’autoroute. Ce sera une très longue journée assez stressante du fait de la quantité incroyable de camions de toutes nationalités qui empruntent cette autoroute. (Nous en avions déjà fait l’expérience plusieurs fois : traverser l’Italie du nord, c’est coton! )…

3ème étape près de Trieste, à Monfalcone, le long d’un petit port : Marina Nova. Endroit bien tranquille et balade le long de la plage qui nous permet de décompresser après toute cette route…

Pas de péage pour traverser la Slovénie

Jeudi 13/09/2018 : Nous entrons en Slovénie.

Contrairement à ce que l’on nous avait dit, il n’y a pas de péage pour aller de Kosina à Pasjak, à la frontière croate. Ce n’est pas une autoroute.

La Slovénie est vite traversée et nous voilà en Croatie.

Nous suivons la côte : Rijeka, Kraljevica, Novi Vinodolski.

Elle est très urbanisée, aménagée à outrance… Difficile de se garer par là…

Un petit coin sauvage pour déjeuner sur les falaises :  fjod Smovnica (nous y reviendrons pour passer la nuit au retour).

Nous y savourons notre premier bain de mer depuis le départ. C’est bien agréable, la mer est toujours aussi transparente que quand nous étions venus, il y a dix ans déjà! 

Nous décidons de passer par la montagne

En prenant une route qui monte en lacets jusqu’à Ottoçac, petite ville tranquille.  Nous changeons quelques euros à la banque (très bon taux, pas de commission), histoire d’avoir quelques kunas sur nous au cas où.

La route traverse des villages où l’on peut encore voir des traces de la guerre qui est pourtant finie depuis plus de vingt ans.

On voit bien que tout est misé sur le tourisme, côte hyper moderne et construite, arrière-pays laissé à l’abandon… Nous  verrons ça dans tous les pays des Balkans…

Notre bivouac

Nous passons la nuit dans la montagne dans un cadre magnifique, mais il ne faut pas s’aventurer dans les bois environnants… Il y reste des mines, comme l’indiquent les panneaux ornés d’une tête de mort.

bivouac dans la montagne
montagne croate
Dubrovnik

Route jusqu’à Dubrovnik

Vendredi 14/09 : Il nous reste 11kms de piste caillouteuse à emprunter pour descendre de l’autre côté de la montagne… Et atteindre la route qui mène à la côte en passant par Knin, puis Sinj.

Nous passons près du grand lac Perucko. Notre itinéraire serpente dans un paysage de collines et maquis jusqu’à Makarska où nous retrouvons la route de côte jusqu’à Dubrovnik. Après avoir traversé la petite partie du littoral bosniaque (donc passage de frontières à chaque bout)  nous y arrivons vers 17h30.

Là, c’est évidemment très touristique et très développé : beaucoup d’immeubles et centres commerciaux, grosse circulation à cette heure.

Notre étape nuit près de Dubrovnik

Nous allons au camping Kupari,  à 11kms de Dubrovnik où nous étions déjà venus il y a dix ans. Il n’a pas changé!

Il est très agréablement situé dans un parc arboré, un peu sauvage et assez vaste pour que l’on ne soit pas les uns sur les autres… Contrairement à un autre camping proche où les gens étaient serrés comme des sardines dans un petit espace sans ombre…

De plus il n’est pas cher : 18€ pour 2 et le fourgon. La plage est de l’autre côté de la route. Il y a un passage souterrain pour la traverser.

Un complexe touristique en ruine

Ce qui nous étonne beaucoup, c’est que le grand ensemble d’immeubles et de salles de réception situé autour de cette petite plage, dans un grand parc, est resté dans le même état d’abandon comme nous l’avions découvert en 2008.

Ce complexe touristique réservé aux membres du gouvernement et de l’armée au temps de Tito, a été bombardé en 1991 . Depuis la fin de la guerre, il est resté propriété de l’état qui n’a pas trouvé preneur pour le reconstruire…. Le temps continue son oeuvre…

C’est étrange, dans cet endroit hyper-touristique, à proximité de Dubrovnik, de trouver encore des bâtiments dans cet état alors que le potentiel est énorme… En attendant, il est accessible à tous, ce qui permet d’accéder à la plage et de s’y prélasser dans une atmosphère un peu particulière de fin d’une époque !

La fin d'une époque...

Samedi 15/09/2018 :

Passage de la frontière avec le Montenegro

Nous prenons la belle route qui longe les bouches de Kotor.

Par ici, c’est hyper-touristique, beaucoup plus qu’il y a dix ans. Enormément de circulation, des cars de touristes qui débarquent des groupes à tire-larigot… Du monde partout !

Face à Perast, dans les bouches de Kotor

La côte est très bétonnée…

Nous quittons le bord de mer pour le lac Skadar

Et faisons une petite halte pour revoir le petit bourg de Virpazar.  Nous avions beaucoup aimé cet endroit en 2008…  c’était si tranquille …Mais là, horreur : une circulation énorme dans ce petit village, des véhicules garés partout, un monde fou. Quelle déception !

Nous arrivons à la frontière albanaise à Hani i Hotit

  Après avoir traversé des endroits très très moches : entrepôts de matériaux, bâtiments construits n’importe où et n’importe comment, nous gagnons le bord du lac Skadar. 

Notre bivouac

Nous trouvons un très joli endroit au bout d’un chemin où se trouve un camping.

Nous sommes en pleine nature, face au lac où nous nous baignons et assistons au superbe coucher de soleil…

Baignade dans le lac Skadar
coucher de soleil sur le lac Skadar