Sardaigne, l'ouest : de Porto Ferro à Marina de Arbus
Porto Ferro…
– Jeudi 15/9/11 : Nous partons le long des rochers couverts de maquis touffu jusqu’à la belle plage se sable où il fait bon se baigner. Il est 10h, il n’y a presque personne et la mer est transparente et délicieuse…
Retour par le même chemin qu’à l’aller, sur les rochers en passant par un petit port encaissé…
Après déjeuner, nous reprenons notre route le long de la côte.
Au Capo Caccia, la vue est très belle sur tout le golfe et la baie de Porto Conte.
Nous arrivons à Alghero…
Alghero, la catalane
La promenade le long des remparts est très calme à cette heure-ci… Le marchand de glaces va bientôt avoir des clients, on arrive !
Savourer une bonne glace sur les remparts, au-dessus de la mer… Quel plaisir !
Balade dans la vieille ville
Le long des rues, pas mal de palais baroques et d’églises.
Nous arrivons devant la Chiesa San Francesco qui présente une façade de style très dépouillée, et même austère.
Seul le portail avec sa rosace au-dessus comporte une ornementation.
Puis, le Duomo Santa Maria, avec son campanile de style gotico-catalan que l’on aperçoit depuis les remparts.
La coupole de la cathédrale Santa Maria est dotée d’une toiture en majolique…A l’intérieur, la simplicité des énormes colonnes contraste avec le décor chargé : autel précédé d’un escalier imposant et chaire en marqueterie de marbre reposant sur un piédestal.
Nous suivons la très belle route de côte qui se déroule sur les falaises dominant la mer et nous arrivons à Bosa vers 18h30.
Bosa
Nous nous garons près des anciennes tanneries. Un grand parking nous y accueille pour passer la nuit.
Il suffit de passer le pont qui enjambe le fleuve Temo où se prélassent les petits bateaux de pêche en bois, pour se retrouver sur les quais plantés de palmiers… Puis dans les rues de la vieille ville située derrière le port.
Nous flânons à l’heure douce du soleil déclinant qui teinte la ville d’une lumière orangée et qui incite les habitants à se retrouver sur les places, c’est l’heure de la passeggiata…
Au « Sa Pischedda », nous dégustons la meilleure pizza de notre voyage, vraiment excellente…
– Vendredi 16/9/11 : Nous partons vers Cuglieri par une route qui grimpe dans la montagne…
Un village dans un cratère
Et nous arrivons à Santu Lussurgiu, village construit dans le cratère d’un ancien volcan, au creux des monts Montiferru.
Dans ses ruelles étroites et biscornues, il est assez difficile de se garer… Mais on y arrive quand même…
Et nous nous y perdons aussi un peu !
Après quelques tours et détours dans les ruelles du village où il est difficile de se repérer, nous prenons la route jusqu’au Capo Mannu, sur la côte…
Nous nous baignons à la plage de Putzu Idu.
Une étape nuit possible
Un terrain entouré de roseaux en arrière de la plage nous accueille pour déjeuner. C’est un endroit tranquille où il serait possible de rester la nuit. Mais il est trop tôt et nous voulons continuer notre route…
Du sable scintillant
Nous partons donc jusqu’à la fameuse plage de Puntas Is Arutas, dont le sable est composé de grains de quartz blancs, ce qui lui donne une brillance exceptionnelle !
Mais, évidemment, elle est bourrée de monde… Les touristes y arrivent par cars entiers !
On ne va pas s’y attarder…
Notre étape nuit
Pour finir la journée, nous allons jusqu’au petit port de Tharros, où nous passerons la nuit face à la mer.
Quelques barques de pêche et des dunes couvertes de joncs composent le paysage…
– Samedi 17/9/11 : Aujourd’hui, nous partons faire un tour dans l’intérieur de l’île pour visiter le site de « Su Nuraxi », le plus célèbre site nuragique de Sardaigne.
Au passage, à Villamar, on peut admirer quelques belles fresques murales
Elles représentent les luttes sociales, les espoirs, les déceptions…
La plus grande forteresse nuragique de Sardaigne, « Su Nuraxi »
Nous arrivons à Barumini, à proximité du site (entrée 10€). La visite du nuraghe est intéressante mais rendue pénible par le nombre de visiteurs, le fait que les guides ne parlent qu’italiens (et ils sont très bavards) et qu’il y fasse un soleil de plomb… La sortie, par l’escalier très étroit, est difficile avec tous les gens qui descendent croisant ceux qui montent …
Enfin, heureusement, on peut avoir accès aux explications dans notre guide papier …
Le site a été construit sur quatre grandes périodes allant de l’âge du bronze jusqu’à l’âge du fer.
La tour (ou nuraghe) est la partie la plus ancienne (1470 av JC).
Tout autour du nuraghe, on peut voir les vestiges des maisons circulaires du village.
Les photos aériennes exposées au musée de Barumini en donnent une vue intéressante.
Une maison noble bâtie sur un nuraghe
Dans le village de Barumini, à côté de l’église, se trouve la Casa Zapata, ancienne demeure du XVIème s.
Sous la maison, ont été découverts les vestiges d’un autre ensemble nuragique, encore plus ancien que celui que nous venons de visiter.
Elle a donc été transformée en musée, dans lequel on peut cheminer sur une passerelle au-dessus des vestiges.
On peut y voir des poteries et divers objets trouvés dans les ruines…
Ainsi que des costumes et masques de fêtes traditionnelles sardes.
Après toutes ces visites, nous décidons d’aller déjeuner à Villanovafranca où le Routard indique un bon restaurant populaire, « la Perla ». Il n’y a personne dans les rues de ce petit bourg écrasé de chaleur, à part des touristes français qui viennent tous manger là… Enfin, c’est bon et pas cher du tout !
Nous prenons ensuite la route de côte en passant par la ville minière de Montevecchio…
Notre étape nuit
Au bout d’une route interminablement sinueuse, ce qui la rend assez pénible, nous arrivons enfin devant une petite anse rocheuse, la Marina d’Arbus.
Nous allons pouvoir y finir agréablement la journée par un bon bain et y passer la nuit.
