Santiago de Cuba

-Jeudi 29 mars 2012 : Arrivés en bus de Camaguey, nous sommes à Santiago à 14h30.

 

 

Notre casa

  Elle est très belle, avec un magnifique jardin sur lequel donne la chambre. Un vrai havre de paix et de fraîcheur au coeur de cette ville étouffante et polluée qu’est Santiago.

La maîtresse des lieux,  Nena, est vraiment sympathique.  

 

 « Parque Céspedes »

Cette place, autour de la cathédrale, est le coeur de Santiago où viennent flâner les habitants, y écouter de la musique, y jouer à des jeux de société…

 

La Cathédrale de Santiago de Cuba
Silence, on joue ...
Aux échecs ...
Aux dames ...
Ou aux dominos ...
Près de là, dans la calle Heredia, la "Casa del Estudiante" cotoie la "Casa de la Trova" (chant traditionnel poétique)

La Tumba francesca

Nous avons fait en sorte d’être à Santiago un jeudi car nous avons appris que, tous les jeudis soirs, ont lieu les répétitions/ spectacles d’une danse traditionnelle très particulière et originale: « la Tumba francesca ».

C’est une réminiscence des danses de la période coloniale adaptées par les descendants des noirs.

En plus, elle se déroule dans une maison tout près de notre casa !

  Vraiment, ça vaut le coup d’assister à ce spectacle étonnant: le menuet tel qu’il se dansait à la Cour des rois sur les rythmes de tambours africains…

 

-Vendredi 30 mars 2012 : 

 

La plage de Siboney

Comme il fait très chaud et que Santiago est une ville plutôt étouffante et polluée, nous prenons un taxi pour aller à la plage de Siboney à une vingtaine de kms.

Il faut négocier et on arrive toujours à finir par trouver un prix aller-retour raisonnable.

La plage de Siboney n’est pas formidable mais la mer est très bonne et on y passe un bon moment de détente…

De retour en ville

Balade dans les rues du centre historique

 

A Santiago, dans la rue...
La calle Padre Pico a vue sur le port

Aller à Baracoa… puis en revenir !

Comme nous comptons partir pour Baracoa dimanche,  nous pensions pouvoir acheter les billets de bus à l’agence Cubatour qui se trouve en centre-ville. Et bien, non, les billets des bus Viazul, qui circulent tous les jours, ne sont en vente qu’à la gare routière située à 3kms. Il nous faudra donc y aller en taxi…

Là, nous apprendrons que le bus direct que nous comptions prendre pour rentrer de Baracoa à la Havane est supprimé à partir du 1er avril.

Il nous faudra donc prendre l’avion

Ce sera la meilleure solution pour le retour…  Mais pour avoir les renseignements et faire les réservations, pas de bureau en ville car la compagnie qui assure ce vol intérieur n’est pas la Cubana de Aviacion mais Aerocarribean, dont le bureau est situé en banlieue…

Au bureau de Cubatour

Nous nous rendons donc au bureau de Cubatour pour essayer d’avoir des renseignements sur l’avion.

La fille au bureau est affalée sur son comptoir… On a plutôt l’air de l’embêter… Elle nous dit que nous devons aller au bureau de la Cie à Vista Allegre, que c’est très loin et que ce sera fermé… Nous verrons donc ça demain…

 

-Samedi 31 mars 2012 :

Nous prenons un taxi qui nous emmène à Vista Allegre prendre nos billets d’avion

Il faut se dépêcher car nous sommes samedi et les bureaux ferment pour le w-e à 11h30. Avant ça, nous avons dû aller à la cadeca changer de l’argent pour payer les billets d’avion… Donc, faire la queue… Et, comme ensuite, il y a pas mal de circulation, nous ne sommes pas sûrs d’arriver avant la fermeture…

Heureusement, le chauffeur de taxi connait son affaire et nous y serons à temps, ouf !

Les bureaux de la compagnie se trouvent dans le sous-sol d’une belle demeure…

Les deux employés présents ont plutôt l’air de s’ennuyer… Ils vont avoir quelque-chose à faire : nous établir deux beaux billets d’avion Baracoa – La Havane pour jeudi  !

Nous voilà tranquilles, nous pouvons maintenant nous consacrer à continuer notre flânerie dans les rues de Santiago…

 

 

 

 

Caserne de la Moncada

Ce fut le point de départ de la révolution. Elle se trouve en haut de la ville, non loin du centre historique.

La vue en redescendant est très belle sur le port au soleil couchant et l’ambiance de ces quartiers populaires particulièrement sympa.

 

Sur les murs jaunes de la caserne, devenue un musée, on peut voir les impacts de balles de l'insurrection
Une des rues qui descendent de la Moncada... ou qui y montent
"Dans la ville de Santiago, il y a une rue qui monte et qui ne descend jamais..."

Renseignements pratiques:

Hébergement : « Casa Nenita » (022) 654110 (située en face du mémorial Vilma Espia)

Depuis Camaguey, bus pour Santiago à 6h35 (18cuc/pers)

Taxi pour plage de Siboney : aller-retour autour de 15cuc

Bus Viazul pour Baracoa : à 7h45  (15cuc/pers)

Billets d’avion Baracoa- La Havane : 138cuc/pers