Crète, côte ouest : Paleochora, Elafonissi, Kambos, Phalassarna, Kissamos, Stavros

Lundi 30 septembre 2019 : Après le bain matinal, nous quittons Sougia.

À Paleochora, nous nous garons sur le front de mer

Petite ville bien tranquille, aujourd’hui : un café frappé à une terrasse du port en écoutant Janis Joplin (réminiscence du temps passé où les hippies fréquentaient l’endroit), quelques courses dans les magasins du centre, balade le long du front de mer… un moment agréable…

Paléochora

La plage « Sandy beach » se trouve au bout d’une longue piste poussiéreuse mais carrossable

Le parking est planté d’oliviers, nous déjeunons là puis allons nous baigner. Si en ville, il n’y avait pas grand-monde, en revanche, sur la plage, ce n’est pas la même chose !

Après un moment à la plage, nous reprenons la route.

La célèbre plage d’Elafonissi

Cet endroit étant très touristique, les immenses parkings sont pleins. Heureusement, comme nous arrivons à 16h, plusieurs véhicules s’en vont et nous réussissons à trouver un petit recoin tranquille pour rester cette nuit.

La plage se divise en plusieurs lagons. 

Ce qui en fait la célébrité, c’est la coloration rose du bord de l’eau

Inévitablement, une légende existe concernant cette couleur : ce serait le sang des grecs massacrés ici par les turcs le 5 mai 1824 !

En fait, c’est dû à la présence de minuscules morceaux de coraux.

 

Enormément de monde

Dommage que ce bel endroit soit gâché par le nombre de parasols et chaises longues alignés sur toute la longueur de la plage

 

Plage d'Elafonissi
L'horreur !

Heureusement, comme nous dormons sur place, nous avons la chance de pouvoir en profiter sans personne, ce qui est exceptionnel !

Elafonissi au petit matin

Mardi 1 octobre : Nous quittons Elafonissi vers 9h15. Déjà, les premiers visiteurs arrivent. Nous croisons un car en partant. L’invasion va commencer…

La petite route de côte à partir de Stomio jusqu’à Livadia est facile.

Mais, à partir de là, ça se corse ! Elle grimpe très raide, avec des virages en épingles à cheveux étroits, jusqu’à Kambos.

Le village de Kambos perché dans la montagne, domine les gorges du même nom

A Sfinari, nous ne faisons que passer et continuons jusqu’à Phalassarna. Le paysage est gâché par les serres qui couvrent la plaine jusqu’au rivage.

Phalassarna, très longue plage à l’environnement très laid, ne nous plait pas du tout…

Non seulement, l’environnement est laid mais aussi peu accueillant : aride, aucune ombre, terre à nu.  Plutôt déçus, nous n’avons pas envie de rester là. Nous reprenons donc la route…

Renseignement pratique : Au bout du port d’Akrotiri, il y a des toilettes publiques où il est possible de vidanger la cassette.

Près de Kissamos, se trouve le site antique de Polyrrinia

 Difficile de trouver la route pour monter au site… Une piste asphaltée qui grimpe très raide a l’air d’être le chemin pour y aller…

Allez, on y va ! C’est un peu l’angoisse car la piste est très étroite et pentue…

Qu’allons-nous trouver là-haut ? De toute façon, impossible de faire demi-tour… il faut continuer jusqu’au bout… Quel stress !

Ouf ! On arrive à un petit parking avec une taverne …

Elle est fermée. Nous déjeunons donc au fourgon avant d’entamer la visite. Tout à coup, voilà le couple de taverniers qui arrive à bord de leur pick-up et qui se mettent à dresser le couvert ! Il est 13h30… il est temps ! Trop tard pour nous, en tout cas, nous avons déjà mangé …

Après un arrêt à la chapelle entourée de son cimetière, nous partons à l’assaut de la colline au sommet de laquelle se trouvait l’acropole.

Il parait que, dans l’Antiquité, une ville prospérait à cet endroit. Il n’en reste vraiment pas grand-chose

C’est surtout la vue qui vaut le coup, et ça fait une jolie balade de grimper là-haut, parmi les herbes folles.

La chapelle et la colline où se trouve l'acropole
Au sommet de l'acropole de Polyrrinia
De là-haut, belle vue sur la chapelle et les cultures d'oliviers en terrasses

L’ennui, c’est qu’après cette balade, il faut redescendre la petite route très pentue par laquelle nous sommes venus. En espérant qu’aucun véhicule ne monte car ce serait impossible de passer à deux… Enfin, ouf, nous arrivons en bas sans encombre !

Ensuite, il faut trouver un endroit pour la nuit…

Nous filons jusqu’à Stavros, sur la péninsule d’Akrotini

La plage est fréquentée mais nous sommes en fin de journée et il y a déjà moins de monde.

Le site se compose d’une plage de sable et d’un petit port. C’est une sorte de lagon protégé par des roches bizarres. On dirait qu’elles sont faites de boue solidifiée. Elles ressemblent à des murailles de château en ruine.

Des familles se baignent et des pêcheurs viennent mettre leur barques à l’eau.

L’ambiance est vraiment cool ici…

 

 

Notre bivouac

Nous nous garons sur une langue de roches plates qui ferme le lagon, face à une taverne. Nous allons y déguster une bonne bière après le bain.

Le serveur, très aimable, nous apporte de bons petits en-cas pour l’accompagner… Sympa

Stavros est un bon endroit pour passer la nuit avant d’aller visiter Hania, demain.

drôles de roches à Stavros
Le repaire des pirates...
La falaise au soleil couchant