Crète, sud-ouest : Anopolis, gorges d'Aradena, Sougia

Vendredi 27 septembre 2019 : Nous quittons la belle plage de Triopetra en nous promettant d’y revenir en fin de séjour.

À Spili, nous faisons le plein d’eau à une fontaine au bord de la route un peu avant le village.

À Frangokastello, le château vénitien est en réfection. Pas grand-chose d’intéressant par là…(à part des toilettes publiques face au château, utiles pour vidanger la cassette)

Départ vers Chora Sfakion

  La route traverse le village de Komitades où se trouve l’arrivée des gorges d’Imbros.

À l’heure où nous passons dans ce village (fin de matinée), la circulation est très difficile : plusieurs grands cars de tourisme se suivent dans les ruelles étroites. Il nous faudra manœuvrer pour pouvoir passer et il n’y a pas d’autre route…

Galère !

Enfin, nous arrivons à Chora Sfakion … où nous ne faisons que passer et continuons vers Anopolis.

Pour aller à Anopolis, il faut prendre une impressionnante route en corniche

 

La route grimpe dans la falaise avec des lacets et des à-pics de 150m de haut. En bas, on aperçoit Chora Sfakion
C'est l'heure de la sieste pour les chèvres...

Le petit village d’Anopolis est très sympathique et authentique

Quelques touristes randonneurs… Pas de grands hôtels ni de terrasses de cafés alignées les unes contre les autres.

Nous déjeunons à la terrasse de la taverne « Anopolis » (très bons beignets de fleurs de courgette)…

Puis, nous nous rendons au village abandonné d’Aradena en passant sur le pont suspendu au-dessus des gorges.

Impressionnant… et bruyant ! Les lattes du pont faisant un bruit d’enfer chaque fois qu’un véhicule passe dessus.

Le pont traversé et le fourgon garé sur le parking, nous partons faire une partie de la très belle mais longue rando dans les gorges.

Il faut d’abord traverser le village abandonné d’Aradena où seules quelques chèvres nous regardent passer…

Dans le village d'Aradena
D'un côté comme de l'autre, une piste zigzagante descend dans le fond de la gorge
Le pont suspendu au-dessus des gorges
Nous cheminons le long du lit à sec entre des parois resserrés en canyon
Par endroits, il faut emprunter des escaliers taillés dans la roche
Une corniche étroite en surplomb au-dessus du vide...
Magnifique balade...
Dans un superbe environnement

Etant partis trop tard, nous ne sommes pas allés jusqu’au bout de la rando  (voilà ce que c’est que se payer un déjeuner au resto !)…

En effet, il faut 3h (au moins) pour aller au bout et autant pour revenir.

Mais déjà, ce que nous en avons vu était vraiment superbe… et il n’y avait pratiquement personne…

Evidemment, les seules personnes rencontrées étaient sur le chemin du retour à cette heure.

Notre bivouac

Maintenant, il nous faut trouver un lieu de bivouac pour cette nuit… Nous prenons donc la route en sens inverse, repassons à Chora Sfakion et à Komitadès (pas trop de circulation en fin de journée, pas de soucis pour traverser le village, cette fois). Nous cherchons une plage pour prendre un bon bain avant le coucher du soleil et passer la nuit.

Finalement, ce sera à l’entrée de Frangokastello que nous allons la trouver : 35.191 919 – 24.216 58

Samedi 28 septembre : Il nous faut repasser pour la troisième fois à Komitadès (c’est un peu l’angoisse à chaque fois !) mais il est tôt, donc pas de problème, et nous prenons la route d’Hania.

Car il n’y a pas de route entre Chora Sfakion et Sougia, il faut passer par le nord obligatoirement

Après un arrêt aux alentours d’Hania pour faire des courses, nous prenons la belle route qui descend vers le sud, dans un paysage très boisé.

Et nous arrivons à Sougia vers 14h30

La plage de Sougia

Toute une file de camping-cars est garée le long de la plage. Nous trouvons une place tout au bout.

Il y a beaucoup de monde, il faut dire que nous sommes samedi et qu’il fait très chaud.  Des jeunes (et des moins jeunes) viennent camper sur la plage, au pied des falaises qui la borde. L’atmosphère est bon enfant et détendue. Beaucoup de naturistes, ici aussi …

Bivouac à Sougia
La plage

Dimanche 29 septembre : La nuit a été très calme malgré ce que l’on aurait pu craindre…

Ce matin, nous partons faire une promenade à pied…

… jusqu’au petit port de Lissos

 

Pour cela, il faut d’abord se rendre au bout du port de Sougia.

Là, démarre un sentier qui se faufile dans les gorges d’une rivière, puis, par un chemin qui monte raide, rejoindre le plateau. Ensuite, il reste à traverser ce plateau rocailleux parsemé de touffes d’épineux, puis descendre à pic parmi les roches jusqu’en bas.

Il y a quelques ruines accrochées à la colline et deux chapelles…mais surtout une jolie crique

Il fait bon s’y baigner avant de repartir dans l’autre sens.  Aller/retour = 8kms

Quand nous sommes arrivés à la crique, en fin de matinée, il n’y avait personne… Mais au retour, nous avons croisé pas mal de gens qui arrivaient… Plus ceux qui débarquent sur la plage, car un bateau fait le taxi depuis Sougia.

D’ailleurs, il y a la possibilité de faire l’aller à pied et appeler le bateau-taxi pour rentrer.

Donc, pour plus de tranquillité, il faut venir le matin…

 

Encore une jolie balade ...
Passage dans de belles gorges
En haut, le plateau pierreux
De là-haut, on aperçoit la crique tout en bas...
et voilà la crique, ouf !

Nous sommes de retour à Sougia à 13h30. Repos et baignade seront nos occupations de l’après-midi.

Le bout de la plage de Sougia, c'est le coin des naturistes et des campeurs