Crète, le sud-centre : Gortyne, Zaros, Lendas

Dimanche 22 septembre : Le vent a soufflé en très fortes rafales toute la nuit et, ce matin, ça souffle encore beaucoup en bord de mer… Par conséquent, nous décidons de quitter Tsoutsouros pour aller voir dans l’intérieur si c’est plus calme… En effet, quand nous arrivons à Agii Deka, le vent est moins fort.

Jolie route jusqu’à Kato Kasteliana mais très pentue

A la sortie du village, pendant que le haut-parleur de l’église emplit l’air des prières de la messe du dimanche, nous faisons le plein d’eau à une fontaine au bord de la route.

Nous continuons jusqu’au site de Gortyne, près d’Agii Deka.

Gortyne

La plupart des ruines y sont romaines. L’un des principaux  édifices est paléochrétien, c’est la basilique d’Agios Titos dont il reste les trois absides.

Mais le principal intérêt de ce site est surtout un mur de 2m de haut et 12m de large entièrement gravé d’épigraphes grecques écrites en « boustrophédon »: le texte est écrit de droite à gauche sur une ligne et repart, sur la suivante, de gauche à droite, ainsi de suite. Original !

Ce sont les « lois de Gortyne »

La basilique d'Agios Titos
Les fameuses "lois de Gortyne"

Après le déjeuner, pris sur le parking du site, à l’ombre d’un olivier, nous prenons la route jusqu’à Anos Zaros.

Le petit lac de Votomou, près de Zaros est très aménagé et très fréquenté le dimanche

Beaucoup trop de monde, impossible de se garer… De plus, le monastère de Vrondissi est fermé le dimanche après-midi !

Mauvais plan, décidément… Que faire ?

Nous décidons de prendre la direction de Lendas

La route qui y mène est très longue, avec beaucoup de virages mais aussi un très beau paysage. Nous traversons des petits villages. Cette région est peu touristique, nous ne croisons que des gens du cru.

Les hommes aux terrasses des petits cafés, les vieilles femmes toutes de noir vêtues assises devant leur porte…

La montagnes aride est couverte d’oliviers bien alignés… et de troupeaux de moutons, en ordre plus dispersé !…

Lendas

En arrivant, nous nous garons à la plage de Dytikos, sur la falaise. Il n’y a pas beaucoup de place et tout est très pentu.

Nous descendons à la plage pour nous baigner. Tout le long, sont alignés tentes, huttes, abris de branchages et plein de nudistes… Le camping sauvage est apparemment toléré ici et le naturisme est une pratique courante sur les plages du sud de la Crète. (Souvent, sur une partie de la plage les gens sont nus, sur l’autre ils sont en maillot)

Après le bain, nous quittons ce bord de falaise pentue car le vent souffle encore et c’est un peu risqué de rester au bord d’une falaise en pente ! De plus, il y a un peu trop de monde ici … Un tout petit peu plus loin, voilà un coin bien calme…

Notre bivouac

Nous nous garons sur un terrain plat dominant la mer … Seuls, quatre tamaris plantés tels des sentinelles surveillant la côte, nous tiennent compagnie.

Il est situé de l’autre côté du village de Lendas : 34.931 801 – 24.930 099

Notre bivouac près de Lendas. On aperçoit notre fourgon en haut gardé par 4 tamaris ...

Lundi 23 septembre : Nous partons en balade sur le chemin côtier qui passe en conte-bas de notre bivouac et nous arrivons à une longue plage de galets surplombée d’une taverne à la terrasse en forme de coque de bateau. Là, le chemin s’interrompt et nous devons emprunter la route/piste…

… jusqu’en vue du très petit port de Tripiti !

En contre-bas de la route, une belle plage nous tend les bras… Mais comment y descendre ? Il n’y a qu’à suivre une sorte de lit de ruisseau à sec.

Facile à dire ! Il est tout hérissé de touffes d’épineux et parsemé de caillasses …

Attention, ça descend raide et ça pique ! Enfin, nous arrivons sans trop de mal sur cette crique de galets où seuls deux couples de naturistes se dorent au soleil. C’est bien tranquille par là…et la mer est délicieuse !

En fait, nous pouvions y arriver en franchissant la barre rocheuse qui sépare cette crique de la longue plage où nous avions atterri tout à l’heure. C’est ce que nous faisons en partant.

En remontant sur le chemin côtier, nous découvrons un endroit où il serait extra de bivouaquer. Nous allons donc chercher le fourgon… Mais pour atteindre ce petit coin, il faut emprunter un sentier étroit et cahoteux … Ça passe de justesse. Les branchages frottent contre la carrosserie mais notre fourgon ne craint plus rien, il passe partout…. Ou presque !

Notre 2ème bivouac

Le reste de la journée se passe agréablement entre baignades, sieste et parties de molkky dans ce bel endroit : 34.932 590 – 24.936 519

Cool !

Tripiti en vue !
Le lieu de notre 2ème bivouac
La crique en contre-bas
Face à Lendas, un rocher en forme de cheval

Mardi 24 Septembre : Ce matin,  en quittant ce beau coin, nous nous arrêtons à  Lendas

Dans le haut du village se trouve le site archéologique de Levin

C’était, dans l’antiquité, un centre de cure où l’on venait, de toute la Grèce, se faire soigner par les prêtres d’Asklépios, le dieu guérisseur.

Il n’en reste plus grand-chose si ce n’est 2 colonnes et un morceau de mosaïque.

Une petite chapelle se dresse près du site

 

Mosaïque du site de Levin

Nous prenons maintenant la direction de Mires, la grosse bourgade des environs, pour essayer de trouver une boutique de téléphonie afin de résoudre un problème de portable…