Crète, le sud-est : Voïla, Etia, Goudouras, Koutsouras, Myrtos, Tsoutsouros

Du haut de la route allant vers Ziros, on aperçoit le petit port où nous avons passé la nuit

Vendredi 20 septembre 2019 : Nous quittons le petit port où nous avons bivouaqué dans les environs de Xerokambos…

Et prenons la route qui va à Ziros

Elle traverse un paysage majestueux et s’élève de plus en plus dans les collines rocailleuses couvertes de petits coussins d’épineux formant un patchwork de couleurs ocres, verts, jaunes …

La route serpente dans la montagne aride

 

Le village vénitien de Voïla

Après Ziros, nous traversons le village de Chandras et arrivons, à travers champs, aux ruines de l’antique village vénitien de Voïla.

Ce petit site, perché au sommet d’une colline entourée de vignes où les hommes sont occupés aux vendanges, est très agréable à visiter.

D’autant plus que nous sommes les seuls visiteurs

On peut y voir de nombreux vestiges de maisons, une tour au beau linteau sculpté,  fontaine et chapelle. On se promène dans les petites rues pavées, environnés de l’odeur des figuiers et des pins. Quel bonheur !

Beau linteau sculpté de la tour
Au pied de la colline de Voïla
Au sommet de la colline, se trouvent les ruines du village qui aurait appartenu à une famille de nobles vénitiens convertis à l'Islam pendant l'occupation ottomane
La chapelle Saint Georges du XVème s conserve une fresque très abimée

 

 

Le manoir vénitien d’Etia

Un peu plus loin, au village abandonné d’Etia, se dresse une maison seigneuriale. Elle a été rénovée mais lors de notre visite, elle était fermée et personne aux alentours…

Nous n’avons plus qu’à reprendre la route vers la côte…

Les environs de Goudouras sont couverts de serres en plastique

 Le village en lui-même est un amas de serres entourant les maisons des cultivateurs, champs, vergers… Bref, un lieu agricole bordé d’une longue plage déserte mais bien équipée en douches, WC, point d’eau.

Un peu plus loin, en allant vers le monastère de Kapsa, accroché au flanc de la montagne qui borde la route, nous découvrons un terre-plein au-dessus d’une plage. Halte déjeuner et baignade… Il n’y a pas grand-monde par ici, c’est très tranquille… et il y a une douche brûlante : les tuyaux d’eau sont sur le sol en plein soleil ! ça, c’est du chauffe-eau solaire !

Nous continuons jusqu’à Makrygialos…

  Et nous nous arrêtons à Koutsouras sur la falaise au-dessus d’une crique sauvage.

 

 

Ce sera notre bivouac pour cette nuit :

35.032 902 – 25.9242  Il y a des places des deux côtés de la crique (nous étions sur la gauche quand on regarde la mer)

Notre bivouac
Et la jolie crique où nous passons le reste de la journée ...

 

 

Samedi 21 septembre : La nuit a été bien calme…

Le bain matinal est un pur bonheur

Mais, bientôt, le vent se lève et va forcir de plus en plus.

Nous quittons notre coin de falaise pour nous rendre à Myrtos

 

Myrtos

C’est une petite ville comme toutes celles de la côte. Son front de mer est bordé de terrasses et ses ruelles très touristiques… Malgré tout, elle a gardé un certain charme et dégage une atmosphère tranquille… en cette saison !

 

A Myrtos, le front de mer est occupé par une succession de terrasses, comme dans toutes les stations touristiques de Grèce. Pour l'instant, c'est bien calme !

Les grecs se garent vraiment n’importe comment !

Pour continuer notre route vers Tersta, il nous faut traverser le village de Myrtos mais… le boulanger ayant garé sa voiture devant son magasin et n’ayant pas du tout l’intention de la changer de place… un poteau télégraphique étant placé de l’autre côté de la rue et deux autres voitures arrivant en sens inverse… Forcément, ça bloque… et bien, personne ne veut bouger !

C’est le boulanger qui vient nous guider pour que nous puissions passer en risquant de frôler le poteau ou les autres véhicules mais sans qu’il n’enlève sa voiture de là !

Ouf, nous réussissons à passer de justesse… Incroyable !

La route qui mène à Tersta longe la mer

La falaise est en terre et de gros morceaux s’effondrent sur la route…

Beaucoup de serres en plastique partout sur les flancs des montagnes et jusqu’au bord du rivage. Ici, il y a des bananiers sous serre, entre autres cultures.

Après Tersta, il faut emprunter une route très pentue avec des virages en épingles à cheveux.

Ça grimpe dur et haut jusqu’à Ano Viannos

Ensuite, il faut redescendre jusqu’à Kératokambos et Kastri, deux villages de pêcheurs aux rues assez étroites. Pas facile de se garer par là…

Nous suivons la route de côte jusqu’à Tsoutsouros

Quand nous arrivons à Tsoutsouros, il est l’heure de déjeuner… Ça tombe bien,  nous arrivons devant la taverne « Zorba’s » qui nous a été recommandée.

En effet, l’endroit est sympa, le patron, très affable, parle français. Nous y faisons un très bon et copieux repas. Comme dans beaucoup de tavernes en Grèce, le dessert et raki sont offerts en fin de repas.

Notre bivouac

Nous nous garons pour le reste de la journée devant la longue plage… Le vent soufflant de plus en plus fort, dans la soirée, nous irons nous garer à l’abri près de la taverne de Zorba, comme le patron nous l’a conseillé… Et l’on a bien fait car ça secoue bien en bord de mer et la nuit promet d’être agitée.

Cela ne nous a pas empêché de nous baigner mais impossible de rester sur la plage, le sable vole trop…

La longue plage de Tsoutsouros