En route pour la Casamance

Vendredi 3 février 2006 :

Lever à 2h du matin ! Départ pour Nantes et décollage à 5heures. Ça y est, nous sommes partis pour l’Afrique ! Une grande aventure pour nous qui n’avons voyagé qu’en Europe jusque là … Nous sommes en compagnie de deux amis qui sont déjà allés au Sénégal. Christian a contacté une de ses relations pour nous recommander un guide …

Nos premiers pas en Afrique …

Nous atterrissons à Dakar, à l’aéroport Leopold Sedar Senghor, à 9h40 (heure locale), où nous attend Abdoulaye, notre guide.

Quel dépaysement … L’ Afrique, c’est encore plus fort que nous ne l’imaginions… Impossible à décrire, il faut la voir et la ressentir !

L'aéroport de Dakar
Nous découvrons la voiture, son chauffeur et notre guide, qui vont nous emmener en Casamance

Après avoir chargé les bagages sur le toit, nous partons vers la Gambie et son fleuve du même nom,  qu’il faut traverser pour atteindre la Casamance…

À la sortie de Dakar, nous changeons de la monnaie dans une station service où nous faisons aussi le plein d’essence …

Déjeuner à M’Bour, au restaurant « le Cauris », où nous goûtons notre premier poulet yassa… Il fait très chaud …

Étape nuit à Kaolak

Notre première nuit en Afrique se passera à l'hôtel de Paris !!!
Dehors, il fait très chaud mais l'eau de la piscine est glacée

Nous sommes invités à prendre le thé (thé à la menthe très fort et très sucré) dans la famille d’Abdou.

Nous arrivons dans les faubourgs de Kaolak
baby-foot dans la rue
Thé dans la cour parmi les chèvres
À Kaolak, arrêt à une petite boutique de boissons

Départ à l’aube

Après le dîner dans un restau sympa, nous rentrons nous coucher car il est prévu de nous lever à 4h du matin pour passer la frontière gambienne de bonne heure. Se lever si tôt ne réjouit pas particulièrement Yannick !!!

Samedi 4 février :

Nous quittons donc l’hôtel alors qu’il fait encore nuit noire. Après un détour imprévu pour embarquer avec nous la tante d’Abdou (c’est pour ça que nous avions été invités hier à prendre le thé !!!), nous démarrons vers la frontière, où nous arrivons à 5h30.

À la frontière gambienne

Il y a déjà plusieurs véhicules qui attendent. Il y a une rangée pour les camions et bus et une rangée pour les voitures particulières. Nous sommes la deuxième voiture à attendre.

Il faut patienter car la frontière est encore fermée. En attendant, nous allons prendre le petit-déjeuner dans un des nombreux stands …

Quel capharnaüm : des gens sont couchés par terre, dans la poussière, avec les véhicules qui les frôlent.

Il y a des stands de tout ! Nous n’avons jamais vu un tel foutoire !

En attendant, nous prenons le petit-déjeuner à la lueur d'une bougie et au son des prières islamiques ...

Le jour se lève … Nous faisons viser nos passeports par la douane sénégalaise, puis il faut attendre l’ouverture du portail de la frontière gambienne.

Après avoir payé 1000 FCFA par passeport, nous les faisons viser par la douane gambienne.

Il faut attendre l'ouverture de la frontière
Ça y est, les véhicules démarrent ...
Près de l'embarcadère, là aussi, des stands sont installés ...
Vente de tissus
Tout un marché se tient près de l'embarcadère
Les véhicules de transport public sont chargés à bloc ...
Voilà le bac où nous allons monter ...

Sur le bac pour traverser le fleuve Gambie

Le chauffeur fait monter la voiture sur le bac tandis que nous nous frayons un passage à pied parmi tous les véhicules et les piétons.

Voilà l'autre rive ...
Descente des véhicules de l'autre côté du fleuve
De ce côté aussi, se tient un marché

De l’autre côté du fleuve, il nous faut de nouveau passer devant la douane gambienne, repayer 1000 FCFA/passeport, puis devant la douane sénégalaise.

La Gambie nous est apparue comme très pauvre : troupeaux de moutons qui mâchent des ordures (papiers, plastiques, …) et grappes d’enfants qui s’agglutinent aux fenêtres de la voiture en tendant la main …

Notre ami Jo qui a eu le malheur de prendre une photo devant le poste de douane gambienne a bien failli avoir quelques ennuis ! Pas question de prendre des photos des policiers, douaniers ou militaires…

Nous voilà enfin passés, ouf !

Et nous reprenons notre route … assez mauvaise, d’ailleurs, jusqu’à Ziguinchor où nous arrivons vers 13h.

 

À Ziguinchor,

nous nous installons à l’hôtel « le Flamboyant ».

Le chauffeur ayant eu une altercation avec Abdou,  nous quitte…

Nous prenons donc un taxi jaune pour aller déjeuner au Farafina puis balade sur le port…

Demain, nous irons visiter Affiniam.

L'hôtel "le Flamboyant"