Fort-Dauphin : baie de Lokaro

Plus nous approchons de Fort-Dauphin (Tôlagnaro), plus le paysage devient vert et montagneux.

Fort-Dauphin : C’est là que nous faisons nos adieux à Christian

Lui remonte à Fianarantsoa avec le 4X4… et nous, nous restons encore un peu ici …

Malgré tout, nous n’aurons pas beaucoup de temps pour visiter la ville.

En effet, demain, nous partons pour quelques jours de repos dans la magnifique baie de Lokaro.

Notre logement à Fort-Dauphin

Nous voilà dans un endroit de rêve : les chambres d’hôtes « Lavasoa »…

Ses bungalows s’accrochent à la colline qui surplombe la plus jolie plage de la ville, la plage de Libanona , avec une vue magnifique sur la baie…

Notre bungalow au-dessus de la baie

– Mercredi 22/10/2008 :

Ce matin, départ pour la baie de Lokaro

Eric, le patron du Lavasoa, nous emmène à l’embarcadère où nous attend sa vedette à moteur.

Nous traversons un premier lac, sous les embruns car il y a pas mal de houle, puis, nous suivons un petit canal qui serpente entre la végétation luxuriante (oreilles d’éléphants ou « viha »ressemblant un peu à des bananiers, papyrus et pandanus)

En route (en canal, plutôt !) pour la baie de Lokaro
Après la traversée d'un autre lac et le passage d'une écluse ...
... nous débarquons au village d'Evotra.

Notre logement à Lokaro : un « camp pirate » !

De là, Eric nous conduit en 4X4 jusqu’à Lokaro, où se trouve son « camp pirate » : quelques bungalows rustiques mais confortables installés dans une prairie, bien abritée du vent, au milieu de la forêt située en lisière de la plage…

L’endroit est paradisiaque !

Il y a aussi, dans la clairière, une case où un cuisinier nous mitonne de bons petits plats, servis sous une grande paillote. C’est vraiment très agréable, ici.

Le bungalow au "camp pirate"
Et la paillote réfectoire

Face à la plage, se trouve un îlot sauvage et désert

On peut l’atteindre en traversant à pied le bras de mer qui le sépare de la grève…

Par moment, on a de l’eau jusqu’aux épaules… Mais c’est facile de traverser malgré la houle assez forte à cet endroit …

Il faut juste tenir ses affaires (sandales, appareil photo, ...) en l'air, à bout de bras ... et voilà ... Comme le font nos amis sur la photo !
Sur l'îlot, la végétation pousse jusqu'au ras des vagues ...
Sur cet îlot rocheux, vivent de gros lézards et pousse une végétation originale...La tranquillité y est absolue...
L'aloe vaombe est une plante endémique de Madagascar. Ce pays présente d'ailleurs une flore tout à fait particulière et plutôt étrange !
Ce soir, après le dîner sous les étoiles, nous pourrons admirer la Croix du Sud dans toute sa splendeur...

– Jeudi 23/10/2008 :

Grande balade à pied le long de la côte.

En longeant la belle plage jusqu’au bout, on accède à des rochers empilés en collines.

De là-haut, on surplombe l’immense arrondi de la baie de Lokaro…

Ensuite, la balade continue tout le long de rochers plats et arrondis, entrecoupés de criques sauvages

 Là, pousse une végétation particulière :

Les « népenthès », plantes carnivores, les palmiers pandanus, les pervenches de Madagascar, à fleurs roses, depuis longtemps utilisées contre la leucémie dans les labos occidentaux, les nombreuses variétés de plantes grasses toutes plus bizarres les unes que les autres…

Elles arrivent même à pousser dans les rochers
Voilà une belle qui sait se défendre !
Senecio antandroi, une autre bizarrerie de la nature !

Les écosystèmes se côtoient…

Dans un trou de rocher, nous avons la surprise de trouver des nénuphars et des grenouilles, c’est donc de l’eau douce… Juste à côté, une femme ramasse du sel avec une cuiller dans les plis du rocher où la mer a séché.

Une mare d'eau douce dans les rochers
De minuscules nénuphars...
Tout près, une femme récolte du sel ...
... à l'aide d'une cuiller !

Et encore quelques fleurs rencontrées lors de notre promenade… Ce coin est très riche en biodiversité…

le jasmin de Madagascar
La jolie pervenche rose de Mada
Et des fleurs jaunes... dont je ne sais pas le nom !

Un village à atteindre à la nage

Après déjeuner, nous nageons jusqu’à une langue de terre qui ferme la baie et où se trouve un joli village

(si on ne veut pas y aller à la nage, il y a un passeur qui assure la traversée en barque).

Sur la plage, un groupe de femmes qui pêchent au filet
En fin d’après-midi, nous quittons ce bel endroit.

Eric vient nous chercher et nous refaisons le même chemin qu’hier, mais dans l’autre sens…snif, c’est dur de quitter ce lieu si agréable …

Nous revoilà à Fort -Dauphin…

Petit tour en ville, achat de vanille, bien sûr, car la vanille de Madagascar est la meilleure du monde.

On en trouve partout à vendre, très bon marché.

Nous en achèterons encore à Tananarive…

Demain matin, nous prenons l’avion pour retourner à la capitale…

C’est bientôt la fin du voyage…

Nous aurions bien aimé rester une journée de plus ici, mais, le samedi, il n’y a pas d’avion intérieur reliant directement Fort-Dauphin à Tananarive…