Les Pouilles, de Lecce à Peschici
Mardi 11/10/11 :
Lecce
la « Florence baroque », joyau des Pouilles… Nous flânons dans les rues et sur les places bordées de demeures harmonieuses, de palazzi et d’églises.
L’église San Croce est vraiment incroyable !
Sa façade, ornée de monstres, d’angelots et de saints, est pleine de personnages amusants…
On peut passer des heures à en observer les détails…
Lors de notre passage, elle est en réfection et les échafaudages gâchent un peu le spectacle…
La place Sant’Oronzo
Piazza Sant’Oronzo, se trouve un amphithéâtre romain qui pouvait contenir 15 000 personnes au Ier s apr J.C.
Cette place est le lieu le plus animé de la ville.
La colonne romaine fut offerte à Lecce par Brindisi, où se trouve sa soeur jumelle. Ces deux colonnes y marquaient la fin de la voie Appia, aux portes de l’Orient.
Un ténor italien qui chante tous les midis !
Tous les jours, à midi, y est diffusé l’air chanté par le ténor italien Tito Schipa, originaire de Lecce !
Place de la Cathédrale
Après avoir bien visité cette belle ville et déjeuné sur une terrasse ensoleillée… Et oui, aujourd’hui, le soleil est revenu et le vent s’est calmé… Nous prenons la route vers Brindisi.
Notre étape nuit
Après l’avoir contournée, nous nous garons pour la nuit près d’une plage, à Torre Santa Sabina…
– Mercredi 12/10/11 :
Ostuni
Cette petite cité est construite sur une colline entourée de champs plantés de magnifiques oliviers centenaires. Le long de la route, avant d’arriver, on peut en voir de très gros, aux troncs très tordus.
Les petits jardins potagers s’étalent à flanc de colline et, au loin, on voit la mer… Un bel endroit…
Locorotondo
Nous déjeunons dans le parking en bas de Locorotondo, puis nous allons flâner un peu dans cette jolie bourgade qui grimpe sur une colline.
Les ruelles y sont toutes pavées de blocs de pierre ocre clair… Les murs chaulés, les petits escaliers, les cours, tout est blanc.
Beaucoup de plantes en pot et de linge à sécher mettent des touches de couleur …
Nous sommes dans la Vallée d’Itria, la région des « trulli« . Ces maisonnettes au toit conique, en forme de huttes de pierre, sont disséminées dans la vallée, entourées de petits jardins.
Dans la campagne verdoyante, la route est bordée de murets de pierre des deux côtés et, comme elle est assez étroite, il est très difficile de se garer…
Les trulli
Ils sont fabriqués en pierres sèches sans mortier, technique héritée de la préhistoire, qui a survécu, intacte, sans cesser d’être utilisée jusqu’à nos jours.
Les toits pyramidaux, en dôme ou coniques, sont construits avec des galets de pierre à chaux ramassés dans les champs alentours.
C’était l’habitat des paysans autrefois, qui pouvait être démonté facilement. Maintenant, les trulli sont souvent réhabilités et transformés en jolies habitations plutôt coquettes.
Ensuite, nous rejoignons la côte sud-est et, après avoir longé Bari et sa banlieue très étendue… Nous arrivons à Trani.
Trani
Nous traversons d’abord la ville nouvelle, puis les rues étroites de la vieille ville, ce qui n’est pas une mince affaire…
Et nous finissons par arriver sur le port où les marins vendent leurs poissons…
Notre étape nuit
Tout au bout du quai, au pied de la cathédrale, il y a un grand parking. C’est payant mais pas trop cher. Il faut acheter une carte à gratter pour la matinée (2€), la soirée (2€) ou la journée entière, en vente dans les bureaux de tabac. Mais, à l’heure où nous arrivons, il n’y en a pas beaucoup d’ouverts. Après quelques recherches, nous réussissons à nous procurer cette fameuse carte, ouf !…
Et nous avons pu passer la nuit sans problème sur ce parking devant la mer…
– Jeudi 13/10/11 : Flânerie sur le port, sur le bastion, et dans le grand jardin public qui surplombe la mer…
Ainsi que dans la vieille ville à l’architecture médiévale… Trani est vraiment une ville très agréable.
Promontoire du Gargano
Nous partons ensuite en direction du Gargano, cet « éperon » de la botte italienne… Avant d’y arriver, il faut traverser une vaste zone de salines, puis des terres agricoles gagnées sur la mer… Une grande plaine cultivée toute plate, sans un arbre,… Puis des plantations d’oliviers.
Paysage monotone, écrasé de chaleur…
Le massif montagneux du Gargano se dessine à l’horizon…
Nous entamons l’ascension de la belle falaise qui domine la mer, et là, le paysage devient magnifique…
Arrêt baignade dans une crique minuscule, qui commence là où finit la route…directement dans la mer !
Puis nous continuons à rouler dans un paysage composé de falaises abruptes, arches de pierre creusées dans le rocher, grottes, etc… Malheureusement, tout le littoral est privé et tous les accès sont fermés en cette saison…
Nous arrivons en vue de Vieste…
Ville construite sur des falaises verticales, vision extraordinaire.
Ici, tout est privé et fermé
Tout ici est occupé par des campings, terrains privés, plages privées, barrières, chaînes et portails…
Côte complètement inaccessible…
Notre étape nuit
Nous continuons donc jusqu’à Peschici, petit bourg perché en hauteur
Face à la plage, nous trouvons refuge dans un terrain de camping où nous sommes seuls (il ferme demain!)
10€ la nuit, avec accès direct à la plage, ce sera notre dernier bain en Italie…
Demain, nous partons pour la Toscane.
