Les Pouilles, de Taranto à Otranto

 Taranto

– Samedi 8/10/11 : En arrivant à Taranto, nous nous garons sur la grande place face au Musée Archéologique. Pas de problème de circulation, la ville est plutôt calme.

Après le déjeuner dans une très bonne pizzeria proche de là, nous visitons la vieille ville.

Elle est bourrée de palazzi presque tous laissés à l’abandon. Les ruelles sont vides, seuls quelques zonards rôdent et quelques rares touristes prennent des photos…

Dans la vieille ville de Taranto
Une belle entrée
Sculpture au coin d'un mur du palazzo Calo, du XVIIIème s.
Beaucoup de demeures anciennes sont en mauvais état
Pourtant, il y a de beaux restes ...
Nous finissons la balade le long du port où les grues alignent leurs longs cous d'échassiers ...

 

 

La route qui longe la côte est composée de dunes herbues qui s’étendent entre les quelques centres balnéaires où tout est fermé…

Notre étape nuit

Un peu avant Campo Marino, nous trouvons un endroit agréable sur la dune pour passer la nuit.

Gallipoli

– Dimanche 9/10/11 : Nous longeons la côte aux roches volcaniques poreuses et déchiquetées comme des éponges, et nous arrivons à Gallipoli, joli petit port de pêche et vieille ville aux ruelles bordées d’églises et de boutiques de spécialités locales (huile d’olive, etc…)

Gallipoli en vue
Le château angevin se mire dans les eaux du petit port de pêche
Il fait bon flâner dans les petites rues de Gallipoli
Une vitrine votive au coin d'une ruelle... Elle est même équipée d'une bougie électrique !
Façade de la cathédrale du XVIIème s. Difficile de prendre des photos dans ces rues sans recul !

Après Gallipoli, le littoral est bordé par une succession ininterrompue de magnifiques plages, c’est la Baia Verde.

Le vent souffle fort.  La mer fait de gros rouleaux mais elle est chaude et se rouler dans les vagues est un vrai plaisir…

Une plage sur la Baia Verde... Le temps se gâte ... Mais ça ne m'empêchera pas de me baigner !
La mer est agitée, mais chaude !

Notre étape nuit

A Torre Mozza, nous stationnons pour la nuit au bord d’une plage sauvage près d’une lagune…

Le vent souffle fort et les vagues déferlent...
... Heureusement, nous avons trouvé un coin abrité ...

– Lundi 10/10/11 : Après une petite visite à Barbarano del Capo, nous suivons la très belle côte rocheuse, en direction d’Otranto.

La mer se fracasse contre les falaises. Les beaux paysages sauvages nous rappellent la Sardaigne.

Route en corniche entre Leuca et Otranto
Une petite crique

A l’approche de la ville d‘Otranto, les paysages deviennent de plus en plus sauvages : collines pierreuses, calcaires, et désertes le long de la mer, avec, seule, une petite tour de pierre qui ponctue de temps en temps l’horizon immense…

Otranto

Le vent, maintenant, souffle en tempête. Les hommes, sur le port, sont inquiets pour leurs bateaux…

ça remue dans le port, aujourd'hui ...

… Mais la vieille ville est bien abritée derrière son enceinte fortifiée …

Derrière ses murailles, la vieille ville est bien à l'abri de la tempête

 La cathédrale

On peut y admirer un magnifique sol en mosaïque et une crypte à l’impressionnante colonnade aux chapiteaux de tous styles…

La cathédrale d'Otranto est une des plus anciennes des Pouilles, construite par les Normands au XIème s.
Dans la crypte
Le sol de la cathédrale est couvert d'une magnifique mosaïque ...
... elle représente un incroyable arbre de vie avec des scènes bibliques, mythologiques, etc...
Fresque murale dans la crypte

Notre étape nuit

Nous nous garons dans un champ au bout d’une petite route sauvage menant au club de plongée.

Au bout du champ, en contre-bas, nous apercevons la mer … Des pêcheurs viennent courageusement tendre leurs lignes malgré le mauvais temps…

Dans la soirée, les feux du couchant éclairent le paysage d'une lumière surnaturelle.

– Mardi 11/10/11 : Quelle nuit ! La tempête s’est déchaînée…

La mer grondait, le vent secouait le camion qui est tout couvert d’un dépôt salé ce matin…

Le soleil brille mais le vent souffle encore. Avant de partir de ce bel endroit, nous faisons une grande promenade le long de la lande jusqu’au bord de la falaise où la mer se fracasse en gerbes d’écume…