Trivandrum et Kovalam

Mercredi 17 janvier 2024 : Départ pour notre sixième voyage en Inde

À 10h15, nous prenons le train à St Nazaire jusqu’à Nantes, puis changement au Mans. Normalement, le train devait aller jusqu’à Roissy … Mais, nous voilà stoppés à Massy (caténaire arrachée). Nous allons rater l’avion si l’arrêt se prolonge… Au bout de 2h d’attente, nous décidons de courir prendre le RER B.  Pour atteindre l’aéroport Roissy Charles de Gaulle, il faut traverser tout Paris, 1h de trajet ! Heureusement, nous arrivons à temps, ouf !

D’autant plus que l’avion partira avec 1h de retard !!!

Jeudi 18 janvier :

Impossible d’acheter une carte sim indienne

Enfin, nous atterrissons à Delhi à 8h30 (heure locale). Nous essayons d’acheter une carte sim indienne au stand Airtel de l’aéroport. Après avoir fait la queue très longtemps, nous apprenons qu’il est impossible d’en acheter une sans référent indien (ça nous était déjà arrivé l’an dernier mais nous avions tout de même réussi à en obtenir une à Vijayawada). Autrefois, nous pouvions en obtenir très facilement mais maintenant, impossible …

Après déjeuner et un peu de repos (à l’aéroport de Delhi, il y a des chaises longues et nous avons eu la chance d’en trouver de libres !), nous embarquons à 15h30 pour Trivandrum, où nous arrivons après 3h de vol.

Notre hôtel à Trivandrum (Thiruvananthapuram)

Un taxi prepaid nous emmène à notre hôtel, bien situé dans une petite rue calme, non loin de la gare, le « Safire residency » (très bien)

L’accueil y est sympathique et la chambre confortable …

 À quelques minutes de l’hôtel, se trouve le bon restau « Ariya Nivaas » où nous prendrons plusieurs dîners et tous nos petits-déjeuners.

Vendredi 19 janvier :

Change de monnaie

Près de la gare, pas de boutique de change… Nous demandons alors à un chauffeur de rickshaw s’il sait où il y en a une. Il nous conduit à une toute petite boutique dans un quartier proche de l’aéroport. Nous pouvons changer à un très bon taux sans avoir besoin de négocier.

 
 
Encore un essai pour acheter une carte sim

Nous avons fait l’erreur de nous acharner à vouloir acheter une carte sim indienne.

Le chauffeur de tuk-tuk nous emmène dans plusieurs boutiques pendant 2h, pour rien ! Nous abandonnons et lui demandons de nous conduire au bout de MG road, au Kanakakunnu Palace.

C’en est fini de cette recherche infructueuse,  allons plutôt nous promener ! …

Ça va nous coûter 900 roupies pour le dédommager de tous les trajets et le temps qu’il a passé ! (Finalement, nous allons prendre le forfait Orange pour l’étranger)

Boutique airtel où l'on essaie sans succès d'obtenir une carte sim

Balade au parc et sur MG road (Mahatma Gandhi road)

Nous arrivons donc au Kanakakunnu palace, bâtiment en briques situé au sommet d’une colline, entouré d’un parc où les jeunes couples viennent s’embrasser et se courtiser… Tout près, s’étend un autre parc, avec un zoo, un aquarium, un museum d’histoire naturelle et le musée Napier.

Il est décidément bien agréable de se promener dans ce parc après avoir passé deux heures en tuk-tuk dans la circulation !

Puis, nous suivons tranquillement MG road où se trouvent des facultés, la cathédrale, une grande mosquée, un sympathique marché …

Le musée Napier est installé dans un bâtiment combinant des éléments architecturaux d'influences diverses
Dans le parc, près du Musée Napier, un kiosque ...
L'aquarium
C'est le coin des intellos !
Le long de MG road, près des universités, se succèdent les stands de livres
La faculté des Beaux-Arts
La cathédrale St Joseph, à l'architecture néogothique ...
Non loin de la cathédrale, une grande mosquée

Le marché

Bel étalage au Connemara Market, encore appelé Palayam Market, sur MG road
Stand de légumes
Le coin des tailleurs ...
... Et celui des bouchers

Nous déjeunons dans un bon petit dhaba (petit restau populaire) … puis continuons la visite de la ville…

Le grand temple Sree Padmanabhaswamy

Mais où se trouve le grand temple ? Nous devons mal prononcer son nom car tous les gens à qui nous demandons n’ont pas l’air de nous comprendre.

Sur le trottoir, nous nous adressons à un policier. Sur ses conseils, nous prenons le bus.

Il faut descendre à l’arrêt East Fort, et peu après, on arrive en vue du grand gopuram du temple.

 
C'est un lieu de culte actif qui attire beaucoup de pèlerins ...
Malheureusement, il est interdit aux non-hindous, nous ne pouvons donc pas y pénétrer.

C’est bien dommage car il renferme une énorme statue de Vishnou en pierre noire reposant sur le serpent Sri Anantha, ainsi que des fresques murales intéressantes …

Mais le plus extraordinaire, c’est qu’un trésor est enfermé dans ses caves…

Les autorités de l’État ont déployé une centaine de policiers autour du temple pour protéger ce trésor, et le bâtiment a été équipé en alarmes et en caméras de surveillance.

 C’était, en quelque sorte, le coffre-fort des maharadjas !

 En plus des offrandes faites par les dévots, c’est là que les maharadjahs de Travancore entreposaient leur butin de guerre et les profits tirés du commerce des épices avec l’Occident.

En 2011, l’inventaire de ce trésor, amassé au fil des siècles, est ordonné par la Cour Suprême : Or massif, diamants et pièces de monnaie sont ainsi découverts. L’ensemble est évalué à plusieurs milliards d’euros !

Mais la dernière cave n’a pas encore été ouverte !

Son entrée est protégée par un portail de fer incrusté de deux énormes cobras, symboles de malédiction. Le prince Marthanda Varma, mort en 2013, a averti les imprudents : « Il ne s’agit pas seulement d’objets de valeur mais aussi divins, et leur déplacement provoquera la colère du Seigneur… »

À ce jour, nul ne s’est avisé d’éveiller la rancune de Vichnou. »

Ce doit être une des raisons pour lesquelles il est interdit aux non-hindous : un croyant n’oserait pas s’attirer les foudres du dieu !

Padma Theertham, le grand bassin du temple

 Sankumugham beach

Vers 17h, c’est l’heure où tout le monde (ou presque !) va admirer le coucher du soleil sur la mer, à la plage située près de l’aéroport…

Il y a du monde, en effet, et bien sûr, plein de vendeurs de babioles et de stands de petits en-cas.

Les gens se trempent les pieds dans l’eau sous le regard vigilant du surveillant de baignade (courants forts et dangereux par là)…

Après une petite balade parmi les barques de pêche et les familles, nous nous installons sur l’agréable terrasse de l’ « Old Indian Coffee  » où nous dégustons d’excellents « egg appams »

Samedi 20 janvier : Balade à Kovalam

Après le petit-déj, nous allons prendre le bus pour Kovalam. Il faut le prendre en face de la gare routière, le long du trottoir à côté de la gare ferroviaire. Nous payons 46 IRP pour nous deux.

Nous descendons du bus à l’embranchement du village et de la plage, puis nous continuons à pied, environ 2 kms (en descente) jusqu’à la côte.

On arrive d’abord à Hawah beach où se trouvent quelques barques de pêche, plage fréquentée en majorité par des indiens.

En suivant la promenade aménagée le long de la plage, on arrive à Lighthouse beach, surplombée par le phare sur sa colline rocheuse

Le phare de Kovalam surplombe la plage
Jolie plage où s'alignent chaises longues et parasols...

Lighthouse beach

Lorsque nous arrivons en fin de matinée, le ciel est couvert…

Mais la mer est extra !

Comme nous sommes assez fatigués, nous louons des chaises longues (pour 2h : 200 IRP) Ce n’est pas cher du tout et très reposant…

 
Une belle averse inattendue !

Mais voilà que, vers midi, quelques gouttes se mettent à tomber…

Ce n’est rien, personne ne bouge…

Puis, ça devient la grosse averse et vers 13h, c’est carrément le déluge ! Tout le monde se précipite dans les restaurants qui longent la promenade.

Pour nous, ce sera le Leo Café, très bon et pas cher mais le service est très, très long.

C'est le déluge, tous à l'abri !
L’après-midi, le soleil est bien revenu ! Et il fait chaud …

En suivant la promenade jusqu’au bout, on arrive au phare. Nous montons en haut (50 IRP/pers). Il y a un petit ascenseur où on est serré comme des sardines dans leur boîte ! Là-haut, il y a une belle vue sur la plage, le port et les mosquées de Vizhinjam.

Vue sur la plage ...
... et sur le port et les mosquées de Vizhinjam

Une fois descendus du phare, nous stoppons à la petite guérite ronde dont le balcon domine la plage. Par chance, nous trouvons deux chaises (il n’y en a que trois ou quatre qui se battent en duel !) pour siroter un tchai tranquillement.

Vers 17h, retour à Trivandrum en rickshaw négocié 450 IRP.

En cours de route, nous assistons à un spectaculaire accident de rickshaw… Ça refroidit  !

À Trivandrum, un restaurant à l’architecture très originale

C’est l’ « Indian Coffee House », situé près de la gare. Il est installé dans une tour conçue par l’architecte Laurie Baker.

Les tables s’enroulent le long d’un couloir en colimaçon qui monte jusqu’en haut de la tour. Plutôt fatigant pour les serveurs !

Ils sont habillés en costume traditionnel comme dans tous les restos de cette chaîne.

Un serveur en costume traditionnel
À l'Indian Coffee House de Trivandrum, les tables sont installées le long du couloir en colimaçon
Le Kerala est un état communiste ...
...et il l'affiche !

Renseignements pratiques :

Hôtel Safire Residency (réservé sur Booking) Charummoottil road, Aristo Junction (environ 19 €) chambre très confortable, hôtel bien situé, au calme, accueil sympathique.

Non loin de l’hôtel, bon restaurant : « Ariya Nivaas » et, près de la gare « Indian Coffee House » dans un bâtiment en forme de tour.