Vijayawada

Notre trajet

Pour ce cinquième voyage en Inde, nous avons décidé de commencer par Vijayawada, ville de l’Andhra Pradesh, un état que nous ne connaissons pas. Pourquoi ? Parce que nous ne connaissons pas cette partie de l’Inde, justement…

Ensuite nous continuerons par Hyderabad, grande ville du Telangana que d’aucuns disent avoir visitée avec plaisir (ce ne sera pas notre cas) puis continuerons par le nord du Karnataka.

Cette première partie ayant été assez éprouvante, nous finirons par un agréable séjour au bord de la mer, à Gokarna.

Le voyage jusqu’à Vijayawada

Mardi 10 janvier 2023 : Départ en train de Pornic jusqu’à Roissy Charles de Gaulle.

Décollage avec Air India, à 17h pour Delhi.

Mercredi 11 janvier : Arrivée à Delhi à 9h30 (heure locale) . Notre vol pour Vijayawada n’est qu’à 18h.  Heureusement, l’aéroport de Delhi a été tout réaménagé et est désormais très confortable : chaises longues à disposition … On en profite !

Embarquement pour Vijayawada à 18h, comme prévu.

Nous y arrivons à 20h. Il fait nuit. Après avoir passé pas mal de temps à récupérer nos bagages, nous prenons un taxi devant l’aéroport.

Premier déjeuner indien à l'aéroport de Delhi
Vijayawada : Nous retrouvons l'Inde : cyclo-rickshaw ...
... et femmes en saris
Drôle de surprise à l’arrivée !

Le taxi doit nous emmener à l’hôtel que nous avions réservé sur Booking.com (à cause de notre arrivée tardive, nous avions préféré réserver !!!)…

Le chauffeur ne sait pas où se trouve cet hôtel, on tourne et retourne dans les rues embouteillées.

Enfin, nous arrivons à l’hôtel Durga Bhavan Residency, situé dans une ruelle minuscule.

Là,  les gars qui sont à la réception nous annoncent qu’ils n’acceptent pas les clients étrangers !!!

Malgré nos protestations, ils ne veulent rien savoir et ne font rien pour nous aider… Nous sommes plutôt furax contre Booking, surtout que nous avions envoyé un mail de confirmation la veille de notre départ et qu’il nous avait été répondu que nous étions attendus !

Heureusement, un client de l’hôtel qui passait à ce moment nous en indique un autre non loin de là.

Notre chauffeur de taxi nous y emmène et, ouf ! À l‘hôtel Alana Townhouse, on nous accueille aimablement et on nous présente une chambre très correcte… Il est 23h et nous sommes crevés… Heureusement le lit est bien confortable !

Nous payons notre chauffeur de taxi très dévoué, qui nous a accompagné jusqu’à cette heure tardive, avec un petit bonus (850 IRP)

Jeudi 12 janvier : Quelques formalités à effectuer

Une bonne nuit de sommeil nous a remis d’aplomb …

Il nous faut changer de la monnaie car à l’aéroport, comme toujours, le taux était mauvais.

Le gérant de notre hôtel nous propose de faire la transaction par téléphone, et, une fois le coup de fil passé,  il envoie un gars chercher les billets.

Son taux est bon : 86 IRP pour 1 €

Maintenant, il nous faut réserver des billets de train pour aller à Hyderabad, samedi matin.

Nous partons à pied pour la gare, elle n’est pas très loin de l’hôtel.

Prendre des billets de train

Au bureau de réservation de la gare de Vijayawada

Nous voilà à la gare :

  Le bureau de réservation est au sous-sol.

Il faut d’abord remplir un questionnaire avec tout un tas de renseignements (comme nous l’avions déjà fait en 2019)

Comme toujours, un ou deux gars veulent nous aider !

Ensuite, il faut faire la queue au guichet où une dame nous pose encore pleins de questions en parlant très fort dans son micro !

Finalement, devant nos yeux éblouis, le billet est imprimé ! super !

 
 
 
Il est désormais l’heure de déjeuner.

Nous trouvons en chemin vers l’hôtel un petit resto où on nous sert un biryani bien épicé…(plat de riz aux épices cuit à l’étouffé avec du poulet)

Notre premier vrai repas indien depuis 2019. Quel plaisir !

Et ensuite, un bon chai dans une sympathique gargote de rue, c’est le summum !

Chai : thé mijoté très longtemps (plus ça fait longtemps qu’il mijote, meilleur c’est) dans du lait sucré et aromatisé aux épices

Une belle gargote à chai

Maintenant, balade à Vijayawada

Aller au temple

Vijayawada est située sur le delta de la rivière Krishna. Avec son grand temple de Durga, elle est considérée comme le berceau de la culture andhra.

Nous décidons d’aller jusqu’au temple à pied.  Il fait très chaud…

Au début, la route n’est pas très agréable. Il faut suivre des rues à la circulation intense et, bien sûr, pas de trottoirs ou pas moyen de marcher dessus, comme dans la plupart des villes indiennes.

Puis, nous arrivons dans le quartier de Shivalayam street et ses environs ( Kaleswara Rao Market),  et là, c’est super !

Plein de petites boutiques de toutes sortes, plein de badauds, c’est enfin l’Inde qu’on aime …

Quelle plaie les scooters dans ces petites rues !
Ici, il n'y a pas que des scooters, il y a aussi beaucoup de cyclo-rickshaws
Boutiques de rue
Le beau volet d'une boutique d'allumettes !

Le grand temple de Durga

Il est construit sur une colline. Il y a un ascenseur pour monter là haut.

En bas, il y a tout un tas de stands d’offrandes, jouets, souvenirs, comme toujours. Nous suivons la grande galerie à colonnes qui mène au pied de la colline.

Là, il faut laisser ses chaussures et son sac au cloak-room. Mais aussi son appareil photo et ça ne plait pas du tout à Yannick ! Une dame très gentille qui s’occupe de l’entrée au temple nous dit que si l’on paie 5 IRP pour les chaussures, il pourra garder son appareil et elle nous fait passer.

Il nous faut suivre ensuite des couloirs très longs pour arriver jusqu’au darshan (sanctuaire) où les fidèles reçoivent la bénédiction.

Quand nous sortons dans la cour du temple,  tout le monde veut nous prendre en photo (on n’a pas fini !). Ils veulent tous savoir de quel pays nous venons. Il n’y a pas souvent d’étrangers par ici, ce n’est pas un endroit touristique. Nous conversons un moment avec des messieurs venus en pèlerinage avant de redescendre .

En bas du temple
Des pèlerins dans le temple
Du haut de la colline où se trouve le temple, on a une belle vue sur la ville

Les gaths

J’avais lu des textes et vu des photos où il y avait des ghats et des gens qui se baignaient dans la rivière Krishna, une des sept rivières sacrées de l’Inde. Nous voulons donc y aller. Pour y arriver, il faut traverser une large voie à grande circulation, face au temple.

Il y a bien des ghats mais, en cette saison sèche, le niveau d’eau est trop bas. Les pèlerins ne se baignent pas mais se font arroser par des douches dont l’eau est pompée dans la rivière. C’est la première fois que nous voyons ça !

Au bord de la rivière sacrée Krishna, des douches sont installées
Tout le monde à la douche !

Tout près se trouve un grand barrage en travers de la rivière.

Prakasam barrage vu depuis les ghats
Des pèlerins qui arrivent aux ghats

Après avoir assisté au coucher du soleil et dégusté un petit chai sur les ghats, nous rentrons à l’hôtel en rickshaw …

En ville, les bras de la rivière ont leurs rives verdoyantes, malheureusement, couvertes d’ordures. Quel dommage !

Dîner de chapatis

Pour dîner, nous trouvons une petite échoppe au coin de la rue, près de notre hôtel, qui propose des chapatis, avec diverses garnitures (légumes,œufs…) Excellent, nous y reviendrons tous les soirs, il faut dire qu’il n’y a pas d’autre restau dans le quartier…

Au coin de la rue de notre hôtel, une échoppe à chapatis
Nous y dînons tous les soirs

Vendredi 13 janvier :

Ce matin,  petit-déj dans la chambre (nous avions acheté hier brioches et bananes et apportons toujours café soluble et thé en sachets, gobelets et résistance. Il faut être équipé quand on vient dans des endroits pas touristiques ! Nous commençons à avoir l’habitude…)

Impossible de trouver de carte SIM indienne à vendre dans cette ville.

C’est bizarre, d’habitude, nous en trouvions partout très facilement… Il y a une rue pleine de boutiques de téléphones mobiles mais pas de SIM card.

 Il nous faut trouver une SIM Card indienne !

Nous allons jusqu’à une boutique Vodaphone indiquée par le gérant de notre hôtel. Mais la dame qui y officie n’arrive pas à photographier notre photo sur le passeport. Autrefois, il suffisait de fournir une photo d’identité et une photocopie de son passeport…

Elle nous dit d’aller dans une boutique Airtel un peu plus loin… Là, ils nous disent qu’ils ne peuvent rien faire et qu’il faut aller au bureau principal d’Airtel, à 2 km de là.

Donc, rickshaw et gros embouteillages à cette heure.

Enfin, les employés de ce bureau ont l’air plus au courant. Mais c’est la croix et la bannière pour réussir à obtenir cette fameuse carte.

Il leur faut éplucher toutes les pages du passeport, prendre des photos un nombre incalculable de fois, écrire un tas d’infos…

Apparemment, maintenant que tout est informatisé, c’est beaucoup plus compliqué …

Difficile d'obtenir cette fichue carte SIM !

Nous commencions à nous dire que nous allions y passer la journée.

Mais on y est enfin arrivé … Hourra !

Nous pouvons maintenant continuer à visiter la ville et ses alentours : les grottes d’Undavalli,  où nous allons en rickshaw

Le Prakasam barrage est un pont routier que nous empruntons pour nous rendre aux grottes d'Undavalli
La rivière est très basse de ce côté

Les grottes d’Undavalli

Elles se trouvent à environ 5 km de la ville.

Il s’agit de temples troglodytiques adossés à une colline dans une campagne verdoyante. Elles sont sculptées sur trois étages.

 Des moines bouddhistes et jaïns les auraient construites au 4ème s. Des sculptures hindoues leur seront ajoutées plus tard.

Bon, c’est sûr, quand on a vu les magnifiques grottes d’Ajanta et Ellora, celles-ci paraissent beaucoup moins spectaculaires …

Les grottes troglodytiques d'Undavalli
Une jolie visiteuse
Les alentours des grottes sont verdoyants
Au début, les grottes servaient de Vihara, (monastère bouddhique)
Sculpture jaïne
Ganesh
Un ascète
Serait-ce Krishna, le vacher ?
L'une des grottes abrite une grande statue de Vishnou couché, de 5m de long
De son nombril émerge un lotus sur lequel est assis Brahma

Beaucoup de familles indiennes avec des enfants viennent visiter les grottes.

L’ambiance est sympathiques. Ils veulent nous parler, nous prendre en photo avec eux, nous expliquer ce qui est représenté …

Retour en ville

En rentrant en ville, nous arrêtons le rikshaw à la rue très commerçante où nous sommes passés hier (Shivalayam street et ses environs, Kaleswara Rao Market) et nous continuons à pied.

On ne se lasse pas de sillonner ces rues animées …

Fabrication de samoussas à la chaine ! Et c'est vite fait, bien fait ...
Un vendeur de foulards colorés

Le « scrap park »

Chemin faisant, nous passons devant un parc agrémenté de sculptures animalières réalisées en matériaux de récupération.

 Ça nous rappelle un sculpteur de chez nous !

Nous passons devant le "scrap park" où les sculptures sont faites de ferrailles de récupération ...

Demain, nous nous levons tôt car nous devons prendre le train à 6h25 pour Hyderabad…

Renseignements pratiques :

Hébergement : » Hôtel Alana Townhouse », email :alana.reservations@gmail.com, Mob : 6300886824, Ph : 81425 60001,                                                                                                  chambre correcte, lit confortable 1 600 IRP (18 €), pas de petit-déjeuner

Taxi pour venir de l’aéroport : 700 IRP

Rickshaw pour se rendre aux grottes d’Undavalli : 200 IRP (trajet aller)   Entrée grottes : 300 IRP

Billet de train ACChair de Vijayawada à Hyderabad : 1140 IRP pour deux

Carte SIM  Airtel : forfait 1 mois de com +  4G à 1,5 Giga/jour = 3,50 €