Voilà l’orage…
Il fait très lourd et le ciel se couvre d’une façon menaçante. Tout à coup, le vent se lève en bourrasques qui soulèvent de gros nuages de poussière. Les commerçants rentrent leurs étalages, l’orage gronde. Il sera de courte durée…
Petit ennui technique
Nous partons vers Mardin mais la route est encore toute en travaux, on se croirait sur une piste africaine!
Avec tous ces cahots, une pièce doit frotter contre la roue car, depuis un moment, on entend un bruit bizarre. Yannick avait essayé d’arranger ça à Hasankeyf, mais ça recommence…
Nous arrivons à Midyat et nous arrêtons à ce qui semble être un garage, qui est, en fait, un « lastici » ( atelier où l’on change les pneus). Les gens qui y travaillent sont très sympas et démontent la roue pour que Yannick puisse remettre la pièce en place.
Ils nous offrent le thé, remontent la roue et ne veulent pas être payés ! Nous ne dirons jamais assez la gentillesse des kurdes !
Paysage plus méditerranéen
Après les avoir bien remerciés, nous pouvons continuer notre route dans un paysage aride qui change peu à peu d’aspect pour prendre une allure plus méditerranéenne (murets de pierres, oliviers, citronniers, cerisiers)…
Mardin
Agrippée à flanc de colline, au milieu de la plaine de Mésopotamie, Mardin déroule ses ruelles bordées d’une multitude d’échoppes et de belles demeures couleur de miel… C’est vraiment une très belle ville…
Notre étape nuit
Après quelques recherches infructueuses, nous trouvons à nous garer pour la nuit sur le parking de la gare routière, pas trop loin du centre-ville.
Comme nous sommes le week-end, presque tous les autocars sont partis et nous avons une place bien dégagée sur le grand parking, avec une belle vue sur la campagne environnante !