La côte lycienne (ouest de la côte méditerranéenne)

-Mercredi 6/10/10 : Ce matin, nous contournons Antalya et prenons la nationale qui longe la côte lycienne…

Puis, une petite route qui descend à flanc de montagne jusqu’au village de Çirali.

Notre étape

Sur la dune qui borde la plage, on peut se garer sans problème.

Il n’y a pas grand monde à cette époque et nous trouvons une place agréable près d’un gros pin… Journée plage et baignade, la mer est délicieuse…

Nous bivouaquons sur la dune en arrière de la plage
Sur la plage, poussent des lys de sable...
... Et dans le village, se promènent les tortues ...
La plage de Çirali

Un dragon enseveli dans la montagne !

En soirée, nous partons à pied pour le site de « Chimaera« , les Chimères, situé dans la montagne au-dessus du village. 

Il y a environ 2km de route à faire, puis il faut grimper un sentier très raide qui monte à plus de 500m d’altitude (entrée 3,50TL/pers)

C’est un endroit bizarre où des flammes sortent des trous de rocher. Ce phénomène naturel est dû à la présence dans le sous-sol d’un gaz, le méthane, qui s’enflamme au contact de l’air.

Bien sûr, cela a donné naissance à une légende, celle de la « Chimère », dragon enseveli dans les profondeurs qui tenterait de s’évader.  

Très joli à la nuit tombée, ce site attire pas mal de monde.

Le gaz, en s'échappant du sol, s'enflamme au contact de l'air
De là-haut, belle vue sur le village et la plage

Un village bien agréable…

– Jeudi 7/10/10 : Nous restons à Çirali pour profiter de la mer et de ce site bien agréable : pas de béton ici.

La plage s’étend au milieu des montagnes boisées, les petites pensions sont entourées de jardins fleuris, des tortues terrestres se baladent dans les rues et des tortues marines viennent pondre sur la plage l’été…

 

 

Nous continuons la route le long de la côte

– Vendredi 8/10/10 : Nous partons de ce lieu idyllique…

… Il faut bien continuer notre route.

Nous passons par Olympos, Adrasan...

Puis Karaos, petit village horticole,  avec une plage où nous faisons halte pour pique-niquer et nous baigner…

La route qui suit la côte est très jolie et découpée, beaucoup de petites criques…

Habitations de pêcheurs

 

 

 

Une mer de serres en plastique

 

Nous arrivons à Finike et nous suivons la côte jusqu’à Kale (Demre).

Après avoir traversé des quartiers remplis de serres horticoles, nous avons du mal à trouver un endroit sympa où nous garer.  

La côte, depuis Kumluca, fait un peu penser à la région d’Almeria, en Espagne, couverte de culture maraichères sous serres de plastique…

Notre étape nuit

Nous finissons par arriver près d’un petit café devant une longue et belle plage de galets. Il y a beaucoup de vent mais l’eau est délicieuse…

Nous passerons la nuit là (endroit assez bruyant à cause du café)

Des minarets émergent de la végétation
La belle plage derrière laquelle nous avons passé la nuit

– Samedi 9/10/10 :  Nous continuons la route qui serpente dans la montagne jusqu’au village d’Uçagiz, face à l’île de Kekova, puis nous faisons le tour de la péninsule de Kas bordée de villas cossues et d’hôtels de luxe surplombant la mer d’un bleu intense…

Mais c’est un peu trop apprêté et touristique pour nous par là, nous ne nous y attardons pas….

La côte vers Uçagiz
... Et vers Kas

Patara

Nous arrivons à Patara, bien plus sympathique.

Pas de bétonnage ici, le village a gardé sa simplicité et possède un site antique en cours de désensablement et une magnifique plage, longue de 15km.

Aujourd’hui, malheureusement, le vent souffle très, très fort et fait voler le sable. On ne peut pas rester sur la plage. Nous nous abritons dans les dunes derrière une touffe d’herbe et de broussailles et, malgré les rouleaux, le bain est délicieux…

 

Les tortues marines viennent pondre sur la plage

A Patara, comme à Çirali, les tortues marines viennent pondre entre juin et septembre. C’est une réserve naturelle et la plage est donc fermée la nuit.

La splendide plage de Patara

 

 

 

Un site antique en cours de restauration

En arrière de la plage, le site antique est en plein chantier de désensablement et restauration.

Depuis le théâtre, on a une vue d’ensemble du site.

Un arc de triomphe à trois arches s'élève à l'entrée du site de Patara
Le théâtre est adossé à une colline

 

 

Notre étape nuit

Ce soir, nous nous garons sur le grand parking qui est une sorte de terrain vague au bout du village de Patara.

Nous y avons seulement un petit âne pour voisin…

– Dimanche 10/10/10 :  Nous quittons Patara en direction de Marmaris…

De là, nous gagnons la presqu’île de Bozburun 

Classée en site protégé, elle est restée très sauvage.

Magnifique paysage de la presqu'île de Bozburun

Nous partons à la découverte de la presqu’île…

A Orhaniye, les gens s’amusent à marcher sur l’eau ! En fait, il s’agit d’un banc de sable au ras de l’eau.

  Dans le petit bourg de Bozburun, sur la place près du port, se déroule un mariage.

Toute la noce danse sur la place et les gens du quartier sont assis tout autour… 

Le port du bourg de Bozburun
Les mariés dansent avec des chapelets de billets autour du cou et épinglés à la robe
Tout le monde danse ...
C'est la fête !

A Sögüt, le village descend le long des collines jusqu’à la mer.

L’endroit est très joli mais pas facile d’accès…

Notre étape nuit

 Nous retournons à Hisaronü pour la nuit. Le bord de mer y est facilement accessible et il y a de la place pour se garer (nous y sommes seuls).

La presqu’île de Datça

– Lundi 11/10/10 : Il n’y a plus du tout de vent et la mer est d’huile.

Après un bon bain, nous partons découvrir la presqu’île de Datça, située tout à côté et encore plus belle et sauvage.

La route qui y mène est magnifique

Elle tournicote entre les collines et, par moments, on peut voir la mer des deux côtés. 

Après un arrêt sur le port de Datça, nous suivons la route de côte avec des virages en épingle à cheveux et des perspectives  à couper le souffle sur la mer d’un bleu irréel…

Les îles grecques qui se découpent à l’horizon semblent flotter sur l’azur.

Presqu'île de Datça
Barques sur le port de Datça

Notre étape nuit

Nous passons la fin de l’après-midi à la plage d’Ova au bout de laquelle nous avons trouvé un terre-plein pour nous garer.

Nous allons y passer la nuit, parmi les tamaris et les oliviers.

La plage d'Ova
Notre bivouac
Ici, on se noie dans le bleu de la mer ...