Priène, Éphèse, Pamukkale

Le grand marché de Milas

– Mardi 12/10/10 : Nous quittons la presqu’île de Datça après un dernier bain et nous arrivons à Milas, où, tous les mardis, se tient un grand marché.

Après avoir bien flâné dans le marché et fait quelques achats, il faut réussir à sortir de la ville où il y  pas mal de trafic routier à cette heure-ci…

Nous longeons ensuite le lac Bafa aux berges abruptes…

Mais il est impossible de se garer le long de la rive inaccessible. 

Notre étape nuit

Nous empruntons alors une longue route qui va vers Priène. Elle longe d’immenses champs de coton bordés de roseaux… Il n’y a pas beaucoup d’endroits pour se garer par ici… Tout à coup, voilà un bosquet d’eucalyptus au bout d’un petit chemin…  Nous allons pouvoir passer la nuit là.

 Priène

– Mercredi 13/10/10 : Ce site antique est construit sur une colline plantée de pins.

Le temple d'Athéna
Le théâtre pouvait accueillir 6 500 personnes. Les sièges de devant étaient destinés aux personnes importantes

 

Éphèse

  Cette cité antique est la mieux préservée de la Méditerranée orientale.  Site incontournable et très visité…

Le grand théâtre d'Éphèse avait des gradins dont les rangées étaient disposées de manière à améliorer l'acoustique et le champ de vision des rangs supérieurs. C'est le plus important théâtre antique de Turquie
La bibliothèque de Celsus : elle comptait 12 000 rouleaux disposés dans des niches dans les murs. Les niches de la façade abritent des statues représentant les Vertus.
Le temple d'Hadrien dont la façade est formée de colonnes corinthiennes surmontées d'une voute sculptée et d'un tympan orné d'une figure rappelant l'énigmatique Méduse.

Le clou de la visite : les maisons en terrasses

Elles sont protégées par un toit de toile. On se promène sur des passerelles de verre pour admirer les riches vestiges de six demeures patriciennes (mosaïques et peintures murales magnifiques) et assister au travail minutieux des archéologues.

A son apogée, Éphèse , capitale de l’Asie Mineure, comptait près de 250 000 habitants.

Dans ces maisons romaines, les murs étaient parés de gracieuses peintures murales ...
... et les sols recouverts de mosaïques superbes

 

Notre étape nuit

L’orage éclate quand nous finissons la visite… Et nous quittons le site sous la pluie. 

Nous prenons la direction d’Aydin, à la recherche d’un lieu de bivouac …

Une petite route mène au village de Koçarli

À l’entrée d’un verger d’abricotiers, nous pouvons nous garer pour la nuit sans risquer de nous embourber…

Notre bivouac

-Jeudi 14/10/10 : La nuit fut seulement troublée par la pluie venue faire des claquettes sur le toit du camion…

Nous traversons Aydin sous la pluie battante et nous arrivons à Pamukkale (en turc : le Château de Coton) vers midi. 

Pamukkale

Nous nous garons sur un parking gratuit à l’entrée du village, au pied de la falaise blanche.

Déjeuner dans un des nombreux restaurants de ce site très touristique, mais très calme en cette saison.

La spécialité ici, est le « gözleme », sorte de crêpe fourrée …

Puis, nous visitons ce lieu très étonnant, à la fois site antique et curiosité naturelle

Pieds nus, nous gravissons les travertins (carbonate de calcium) formés par le ruissellement de l’eau provenant de sources chaudes chargées en calcaire.

En se fossilisant, le calcaire recouvre la falaise de cascades blanches, formant des vasques et piscines naturelles et engloutissant même les vestiges de l’antique cité romaine de Hierapolis.

L’eau contenue dans les vasques est chaude (35°), des gens s’y baignent malgré le mauvais temps…

Des cascades pétrifiées ...
Il pleut sur Pamukkale...
Le calcaire dessine des bassins en volutes...
Les romains édifièrent ici une grande cité thermale, Hiérapolis, afin de profiter des vertus de cette eau de source
Des siècles plus tard, le calcaire engloutit les tombeaux de la nécropole...
Les feuilles d'automne ...
... aussi ...
... se font prendre...
... dans le calcaire
Comme une marée pétrifiée...
On croirait vraiment être au pied d'une montagne enneigée ... sauf qu'en haut, on y voit des palmiers !

Notre lieu de bivouac

Nous resterons pour cette nuit sur le parking où nous avons stationné aujourd’hui… face à la falaise recouverte de calcaire…

Dans la journée, des voitures de touristes s’y garent mais le soir, plus personne…

Nous y serons bien tranquilles