Lanzarote (suite : du 29 au 31 janvier)

Samedi 29 janvier 2022 :

Grand, grand vent ce matin et une brumasse qui enveloppe tout. Le soleil n’est pas loin mais il est masqué par cette satanée brume que le vent à décorner les bœufs n’arrive pas à chasser…

Teguise

Nous prenons la route vers Femés et montons jusqu’à Teguise, réputée pour être la plus jolie bourgade de Lanzarote. C’est aussi l’une des plus anciennes communes des Canaries. Elle a une grande unité architecturale. (Personnellement, nous préférons l’ambiance d’Haría)

La cathédrale Nuestra Señora de la Guadalupe vue depuis la place "la Mareta"
L'église du Convento San Francisco est devenue un musée
Le palais Spinola, demeure aristocratique du 17ème s.
La Cilla abritait les impôts que les paysans devaient à l'église
Calle La Sangre (rue du Sang) évoquant un massacre lors des attaques de pirates au 16ème s.
Calle de los Reyes Catolico... "fromages, vins et plus !"

Notre route continue vers le nord. Nous passons par Haría, où nous étions déjà venus jeudi, c’est jour de marché aujourd’hui…

Nous bifurquons jusqu’à la côte est.

À Arrieta, la mer est très agitée

Les vagues se fracassent contre la digue. Une drôle de villa, la « Casa Juanita » ou encore « Casa Azul », se dresse sur une langue de roche au début de la jetée du port. C’est une étrange construction qui dénote complètement avec l’architecture générale de l’île. Elle a un rez-de-chaussée en briques rouges et un étage peint en bleu ! Étonnant !

Petite balade le long des quais, la mer est très haute, un restaurant a même les pieds dans l’eau !

Marée haute à Arrieta
Les vagues battent la jetée d'Arrieta. À gauche de la photo, on aperçoit la "Casa Juanita"

Nous continuons jusqu’à Punta Mujeres, réputée pour ses piscines naturelles mais avec la grosse mer aujourd’hui, nous ne pouvons guère les voir !

Sur le port d’Orzola

Ici, c’est plus calme et le soleil finit par être plus généreux malgré le vent qui continue à souffler fort …

Orzola, c’est le petit port d’où partent les bateaux pour La Graciosa.

Le port d'Orzola

 

 

Une terrasse sympa

Après un tour sur les quais bordés de restaurants, nous en cherchons un pour déjeuner…

Ils proposent tous du poisson à la plancha avec des « papas arrugadas » (pommes de terre ridées, cuites avec la peau), comme pratiquement tous les restaurants de l’île. À chaque fois où nous allons au restaurant, c’est ce même menu… d’ailleurs très bon mais nous avons envie de changer un peu…

 Nous choisissons finalement la terrasse à peu près abritée du vent du « Casa Marcelo » qui propose, outre l’habituel poisson grillé, des tapas nombreuses et variées …

Orzola est bordé par le « Malpaís de la Corona »

C’est un grand champ de lave volcanique qui s’étend jusqu’à Punta Mujeres.

Cette lave provient de l’éruption des volcans du nord de l’île il y a des milliers d’années.

Le malpaís de la Corona est couvert d'euphorbes balsanifères, végétaux typiques des Canaries
En longeant la côte rocheuse, on trouve plusieurs petites criques.

Nous allons nous reposer un moment à la Caleta, plage de sable blanc …

Derrière un de ces murets en arc de cercle qui ont été édifié pour se protéger du vent , on est bien à l’abri… comme les pieds de vigne !

Nous avons la chance d’en trouver un libre ! J’imagine que lorsqu’il fait beau , ils sont tous occupés… Nous y restons jusqu’à ce que le soleil se couvre… Il est temps de rentrer… en n’oubliant pas de passer par la bodega La Geria pour acheter une bonne bouteille !

Bien à l'abri derrière un muret à "la Caleta"

Dimanche 30 janvier 2022 :

Grand soleil aujourd’hui … et toujours du vent !

Le long de l’esplanade

Nous allons faire un tour à pied le long de la promenade qui va du phare de Pechiguera vers Playa Blanca. Il y a du monde aujourd’hui, c’est dimanche. Tout le long, grands hôtels et restaurants se succèdent … Ce n’est pas notre tasse de thé ! Nous préférons les endroits plus sauvages…

Tout au bout de la pointe, se dresse le phare de Pechiguera
La petite plage de Playa Blanca est lovée au pied de la promenade

Nous préférons nous rendre au site de Papagayo

Pour y arriver, il faut rouler sur 6 km de piste cahoteuse et poussiéreuse dans un environnement aride et payer 3€ par véhicule.

C’est un très beau site : Dans une immensité désertique, plusieurs plages se succèdent au pied des falaises pelées.

Il y a du monde aujourd’hui, nous sommes dimanche et un beau soleil brille … La plage de Papagayo est la plus prisée et c’est normal car c’est la plus abritée du vent et la mer y est un vrai lagon transparent…

Et je me baigne ! La mer est un peu fraîche mais pas tant que ça… Une fois acclimatée, je la trouve très bonne …

Immensité désertique
... et falaises pelées
Plage de Papagayo

Pique-nique et bain de soleil, puis, vers 14h30, nous remontons sur la falaise et allons explorer les alentours.

Plusieurs plages et criques se succèdent de chaque côté de la pointe :

  À l’est : La belle playa del Congrio, aujourd’hui est très ventée et la mer y est agitée.  Plus loin, Puerto Muelos, près du terrain de camping.

À l’ouest, après la plage de Papagayo où nous étions, il y a la playa la Cera, où nous avons renoncé de rester car des jeunes y faisaient pas mal de bruit. Plus loin, tout au bout il y a la grande playa Mujeres, et entre les deux la playa del Pozo ainsi que deux petites criques.

Plusieurs plages se succèdent de chaque côté de la pointe de Papagayo
La playa Mujeres est la plus éloignée de la pointe de Papagayo et la plus longue

 

 

Vers 16h30, lorsque nous repassons en sens inverse, la barrière de péage est ouverte… à cette heure, l’accès n’est plus payant.

 

Nous allons finir l’après-midi à Playa Blanca …

… Prendre un pot à la terrasse d’un des nombreux cafés, au soleil et à l’abri du vent, en regardant passer les gens sur le terre-plein le long de la mer…

      Nous avons juste le temps d’arriver avant la fermeture du petit magasin qui vend des demi-poulets rôtis au petit centre commercial Pechiguera à quelques rues de notre logement.

Aujourd’hui ce fut une belle journée ensoleillée… pourvu que ça dure !

La promenade de Playa Blanca est bordée de restaurants et de boutiques

Lundi 31 janvier 2022 :

Il fait très beau, chouette ! C’est notre dernier jour à Lanzarote, demain nous prenons le ferry pour Fuerteventura

« Los Charcones »

Après avoir passé pas mal de temps à faire la queue au bureau de poste de Playa Blanca pour acheter des timbres, puis être allés au magasin acheter de quoi pique-niquer ce midi, nous continuons la rue du phare de Pechiguera jusqu’au bout.

Nous arrivons dans une zone désertique en voie d’aménagement. Des rues sont tracées, certaines sont goudronnées, et des pistes caillouteuses partent vers la côte. Nous garons la voiture au début d’une de ces pistes et continuons à pied. D’autres personnes suivent aussi la piste, certaines à pied, d’autres à vélo et d’autres en voiture…

Un point de repère qu’on voit de loin

On arrive en vue d’un hôtel abandonné, « l’Atlante del Sol », qui aurait dû être un hôtel de luxe d’une centaine de chambres mais dont les travaux sont arrêtés et qui défigure le paysage depuis 1970.

"l'Atlante del Sol" se découpe à l'horizon
Il se dresse au-dessus de la falaise où se trouvent les "charcones"

Au moins, cet hôtel hideux sert de point de repère car il se trouve juste au-dessus de l’endroit où l’on descend dans le chaos rocheux pour atteindre les piscines naturelles, les « charcones »

Ce sont de grands trous au milieu des rochers, remplis d’eau de mer par les vagues qui sautent au-dessus de la bordure rocheuse… Il faut absolument profiter de ce bel endroit… J’enfile mon maillot et hop ! à l’eau … Un peu fraîche au début, elle sera finalement très bonne.

L’eau est transparente, il y a plein de petits poissons et des oursins. Ni Yannick ni personne d’autre ne s’y aventure !!!

Los "charcones", piscines naturelles

 

 

Après le pique-nique dans les rochers, nous quittons ce bel endroit. Il faut de nouveau escalader la falaise et reprendre la piste. Au moment où nous partons, en début d’après-midi, il y a pas mal de monde qui arrive, nous avons bien fait de venir ce matin…

Au bout de la piste, nous retrouvons la voiture, repassons à Playa Blanca et partons vers l’est

 

Sur la route qui va vers Femés, nous avons remarqué une montagne rouge et noire. C’est la « caldereta de Maciot« . On y extrait le fameux « picón », gravier volcanique noir ou rouge, très utilisé pour les cultures.

Nous continuons jusqu’à Playa Quemada

Sur la route vers Femés, la "caldereta de Maciot" un massif volcanique d'où est extrait le picón rouge et le noir
Playa Quemada : Plage brûlée

C’est un petit village bien tranquille avec des restaurants les pieds dans l’eau et un bord de mer rocailleux.

Son nom de « plage brûlée » vient du fait que sa petite plage est recouverte de sable noir et de gros galets volcaniques très sombres. Le vent s’est beaucoup levé cet après-midi mais cette plage est bien abritée par de hautes falaises. Nous en profitons pour nous y installer un moment entre les rochers … mais les goélands qui y nichent ne respectent pas la littérature ! Ma liseuse a reçu un bon jet de guano alors que nous étions allongés tranquillement au soleil …

Quel salopiot ! Et j’en ai aussi sur ma serviette et mon chapeau !

Quelques personnes se baignent mais quand on voit comme elles galèrent à entrer et sortir de l’eau à cause des pierres roulées par les grosses vagues, nous ne nous y aventurons pas …

Nous allons plutôt boire une bonne bière à la terrasse d’un des petits restos qui borde la côte rocheuse et d’où l’on a une belle vue sur la mer.

Playa Quemada
La plage de pierres volcaniques noires de Playa Quemada
Une drôle de plante, la vipérine des Canaries