La « fièvre bleue » a frappé…
Des milliers de malgaches se sont rués vers la rivière Ilakaka et ont construit en quelques mois ce qui est devenu la ville du même nom.
Tous les hôtels et boutiques s’appellent « Saphir quelque-chose ».
Pour beaucoup, la fortune n’est pas au rendez-vous. Mais, comme l’espoir fait vivre, les gens qui n’ont pas de quoi acheter une concession achètent des seaux de terre et toute la famille, du plus petit au plus âgé, se met à tamiser dans l’espoir de trouver les fameuses pierres précieuses.
Ils vivent dans des conditions absolument misérables pour un travail de forçat, qui est, de plus, dangereux. Beaucoup meurent ensevelis par leur galerie ou de maladie.
Il y a encore trois autre villes du saphir après Ilakaka.
Les acheteurs de pierres sont souvent des thaïs ou des sri-lankais. Ils ont des comptoirs tout le long de la rue principale (la RN7) où des « experts » achètent les pierres à un prix bien inférieur à leur valeur réelle.
On se croirait au Far West au temps de la ruée vers l’or…
Comme il n’est pas vraiment recommandé de s’arrêter là, nous ne faisons que traverser et continuons la RN7 sous un soleil de plomb.