Le Nord (1ère partie)

-Vendredi 31 janvier 2020 : Aujourd’hui, nous quittons notre Airbn’b de Rivière-Pilote pour emménager dans celui de Gros Morne.

Nous faisons nos adieux à nos charmants hôtes et, après quelques courses au marché, nous démarrons vers le nord.

 

 

Arrivée à Gros-Morne

Le paysage que nous traversons pour arriver à Gros-Morne est verdoyant.

Notre nouveau logement ne se trouve pas dans le bourg mais dans les environs, qui sont très étendus.

Pour y arriver, il faut emprunter beaucoup de petites routes qui serpentent dans les collines couvertes d’une végétation luxuriante.

Heureusement que nous avons un GPS, sinon, il est difficile de se repérer.

Notre logement

Nous arrivons à destination où nous sommes chaleureusement accueillis par Edgar et Liliane.

La maison est vaste et très agréable. Nous avons un grand appartement confortable avec une belle terrasse et un balcon couvert (utile en cas de pluie car ici, il pleut assez souvent le matin et le soir mais ensuite, il fait très beau et chaud toute la journée. Pas étonnant que la végétation soit si luxuriante !). En fait, nous occupons tout le deuxième étage. Les propriétaires habitent à l’étage en-dessous et sont à nos petits soins.

Enfin, c’est un vrai havre de paix, un endroit où l’on est content de rentrer en fin de journée.

Chez Liliane et Edgar, où nous logeons
Liliane et Edgar
Liliane et Edgar

-Samedi 1er février 2020 :

Marché de La Trinité

Le samedi, c’est le jour où le marché est le plus animé en Martinique…

Par conséquent, nous allons faire quelques achats à celui de La Trinité où il y a de beaux étalages de fruits et légumes.

Acras et boudins sont aussi présents sur les étals, ainsi que le rhum, bien sûr…

Au marché de La Trinité
Un beau déguisement pour le carnaval ? Il aura lieu à la fin du mois...

L’anse Azérot

Après le marché, nous allons nous baigner sur cette petite plage proche de La Trinité.

Elle est située entre la Trinité et Ste Marie. Pour y arriver, il faut suivre une route étroite puis une piste un peu défoncée qui aboutit à un parking en terre.  Le long de la piste, se trouvent les ruines d’anciens fours à chaux.

  C’est l’une des rares plages de la côte nord-est où la baignade n’est pas dangereuse.

Elle est bien tranquille.

Nous faisons une petite promenade sur les hauteurs qui encadrent la baie (pointe Martineau).

Nous nous retrouvons dans un parc arboré d’où l’on a une belle vue sur la baie. Lorsque nous descendons de l’autre côté, nous arrivons près de quelques maisons de pêcheurs… C’est l’anse Dufour (mais ce n’est pas la même que dans le sud bien qu’elle porte le même nom).

L'anse Azérot
Parc sur les hauteurs entre l'anse Azérot et l'anse Dufour
...et maisons de pêcheurs à l'anse Dufour

Anse Charpentier

Un peu plus loin, nous arrivons à l’anse Charpentier. Le parking se trouve sur les hauteurs et pour arriver à la plage, on passe près d’un restaurant qui a l’air réputé. Il y a du monde là dedans !

Pour notre part, nous nous contenterons de pique-niquer sur la plage à l’ombre des cocotiers… Tout en observant les évolutions des surfeurs.

Par moment, le ciel se couvre. Le vent souffle fort et il y a des rouleaux. La mer ici est, parait-il, dangereuse…

Il y a beaucoup moins de monde que dans le sud et ce n’est pas pour nous déplaire…

À l'anse Charpentier, le sable est bicolore : noir au pied de la falaise, blond le long de la mer

Le tombolo de Ste Marie

En début d’après-midi, nous faisons demi-tour et allons à Ste Marie voir ce fameux « tombolo », banc de sable qui relie le bourg à l’îlet en face. Il se découvre, en principe, de janvier à mars.

Après la traversée, les pieds dans l’eau, on peut monter sur les deux collines qui forment l’îlet Ste Marie par des escaliers en bois.

Cet îlet est un refuge pour les sternes de Dougal qui nichent là en été. Il s’agit d’une espèce protégée.

Comme dans toute l’île, il y a, là aussi, un grand nombre de pélicans bruns. Nous restons un moment à les regarder pêcher. Ils se laissent tomber comme des pierres sur leurs proies…

Le fameux tombolo de Ste Marie
Face à l'église de Ste Marie, on traverse la mer...
Ici, on peut voir de nombreux pélicans bruns occupés à pêcher

De retour à notre home, ce soir ce sera gratin de christophines (ou chayottes) achetées au marché… et boudins antillais…

Mais, avant, punch coco, bien sûr !

 

Dimanche 2 février : Très beau temps ce matin …

 

Eglise de Balata

Nous prenons la route jusqu’à Balata et son église « Sacré Coeur », le Montmartre créole .

Il y a un office en cours et énormément de monde. Des cars de touristes de diverses nationalités viennent visiter ce monument avant d’aller au célèbre jardin de Balata.

Laissant de côté cet afflux touristique, nous prenons la route de la Trace car nous avons envie de faire la balade appelée la « trace des jésuites » dont le départ se trouve plus loin, en direction de Morne-Rouge …

 

le "Sacré Coeur"créole
La route de la Trace serpente dans un paysage majestueux
... et une végétation luxuriante

La trace des jésuites

C’est une magnifique balade au coeur de la forêt tropicale… On descend sur un terrain quelque peu glissant (terre glaise), surtout s’il a plu juste avant. On saute entre les racines des grands arbres en prenant garde de ne pas se prendre les pieds dedans… et l’on arrive à  une rivière qu’un pont suspendu permet de traverser. Nous avons mis environ 1h30 pour y parvenir.

On peut s’y reposer, pique-niquer et même s’y baigner avant de repartir.

Le chemin continue en remontant de l’autre côté mais, n’ayant qu’une seule voiture, nous n’avons pas pu en garer une à chaque extrémité ! Nous faisons donc demi-tour et revenons sur nos pas… 

Et ça monte cette fois ! Ouf, nous sommes en nage à l’arrivée…

Le chemin de la trace des jésuites débute en surplombant la route de la Trace...
Il est bordé de fleurs magnifiques qui attirent les colibris ...
... ils y plongent leur long bec avec délices... (celui-ci a été trop rapide pour la photo, dommage !)
Bientôt, le chemin bordé d'immenses fougères arborescentes, se met à descendre entre les racines des grands arbres...
... pour arriver à un pont suspendu au-dessus de la rivière du Lorrain.

Après avoir bien transpiré, nous avons envie d’un bon bain de mer et décidons d’aller à l’anse Turin près de St Pierre, sur la côte ouest.

De Fonds St Denis à l’Anse Turin, la vraie « Trace »

Il y a une petite route qui va de Fonds St Denis directement à l’anse Turin. C’est celle-là que nous prenons mais elle est très, très tortueuse et étroite. Elle monte rude et redescend à pic. De vraies montagnes russes ! D’après Edgar, notre hôte, c’est celle-là la vraie route de la Trace…

Nous passons près de l’ancien Observatoire.  Il y a là une longue file de voitures garées le long de la route, déjà étroite… Ce qui ne facilite pas la circulation !

Enfin, nous arrivons à l’anse Turin. Grande plage où il y a évidemment beaucoup de monde (nous sommes dimanche). Pour se garer, ça va être coton… Nous avons de la chance : une voiture quitte son stationnement juste au moment de notre arrivée et nous pouvons nous garer le long de la plage.

Après s’être bien baignés et reposés à la plage, nous rentrons, en passant par St Pierre, cette fois. La route est meilleure … Nous visiterons St Pierre un prochain jour dans la semaine…