Vejer de la Frontera, Tarifa, Ronda

Mercredi 5 octobre 2005 :

Une dernière matinée au Portugal avant de repasser en Espagne

Après baignade et promenade sur la plage, nous quittons cette belle étape de Monta Rota vers midi…

Nous faisons un arrêt dans les dunes avant Huelva pour pique-niquer. Le coin est joli mais, malheureusement, très sale (comme toute la côte… On dirait que les dunes sont des décharges d’ordures)

Nous reprenons la route, très embouteillée vers Séville, passons à Jerez de la Frontera, Cadiz. Beaucoup trop de monde par là. Nous nous arrêtons à El Puerto de Santa Maria pour faire des courses, c’est plutôt galère… Des voitures partout !!! Impossible de nous garer pour la nuit à Vejer de la Frontera.

Notre étape nuit :

Vers Los Caños de Meca, nous tentons un arrêt dans une pinède mais il y a trop de passage, nous repartons et nous finissons par arriver, vers 21h30, dans un terrain de camping, à El Palmar de Vejer.

Il n’y a pas grand-monde dans ce camping. Il n’est pas équipé pour recevoir des CC, impossible de vidanger les eaux usées et difficile de faire le plein d’eau… Nous y rencontrons un couple de jeunes français très sympas, en attente de leurs visas pour aller au Maroc avec leur fourgon.

Jeudi 6 octobre 2005 :

La plage se trouve à environ 1 km à pied du camping, au bout d’un sentier.

Il fait très beau, nous allons nous baigner…

… avant de partir à midi pour visiter Vejer de la Frontera

Superbe village andalou, perché sur une colline. On se perd dans le dédale de ruelles escarpées bordées de murs blancs. Partout, vestiges de créneaux, arches, patios frais derrière les portes entre-baillées, fontaines et placettes .

Vejer de la Frontera, village escarpé baigné de soleil
Ombre et lumière
Après le repas dans un petit bistrot, promenade sur la corredera qui borde le village et offre un panorama sur les collines roussies par l'été

Vers 15 h, nous partons pour Tarifa

Nous nous perdons un peu dans le labyrinthe de rues de cette jolie ville, à l’allure nord-africaine. Le vent souffle très fort, comme toujours ici.

La longue plage est fréquentée par nombre de kite-surfeurs et wind-surfeurs.

Nous sommes à la pointe sud de l’Espagne, la côte africaine paraît toute proche, en face.

Au fil des rues de Tarifa
Le marché couvert
Architecture nord-africaine
Le port de Tarifa

Sur les hauteurs de Tarifa, au bord de la route qui sinue à travers les collines plantées d’éoliennes, nous nous arrêtons prendre un pot dans un petit café avec une vue panoramique sur le détroit de Gibraltar et la côte marocaine.

Puis, nous roulons vers Algeciras, que nous contournons pour monter dans la sierra par Jimena.

Dans la montagne, beaucoup de gros villages tout blancs s’accrochent à flanc de rocher.

Il n’est pas facile de se garer sur ces routes sinueuses et étroites. Nous filons sur Gaucín, à 1000 m d’altitude… Puis, Casares, encore une ville toute blanche bâtie sur un promontoire au bord du vide, dominée par les vestiges d’un château arabe.

Casares

La route de Gaucín à Ronda est en travaux et défoncée sur la moitié du trajet… Mais quel paysage !

La montagne, d’abord couverte de pins parasols, puis pelée et désertique, prend, au coucher du soleil, des tons rouges et ocres superbes… Mais impossible de bivouaquer par là, c’est trop pentu…

Notre étape nuit :

Nous finissons par trouver refuge au camping accueillant « El Sur », dans la montagne, un peu avant Ronda.

Vendredi 7 octobre 2005 :

Ronda

Très belle ville construite sur un promontoire rocheux et coupée en deux par une profonde gorge. C’est l’une des plus anciennes villes d’Espagne.

Ronda : la ville est coupée en deux par une gorge profonde
Impressionnant !
On peut traverser la gorge qui coupe Ronda en deux par un pont à 3 arches qui l'enjambe à 100 m de Hauteur, le "puente nuevo"

À Ronda, on peut visiter les arènes les plus anciennes du pays, édifiées en 1785

Elles comptent parmi les plus belles d’Espagne, y figurent 300 ans d’histoire de la corrida. Hemingway et Orson Welles y sont venus.

La plaza de toros de Ronda
Les écuries
L'abri du toréador

Même si nous n’apprécions pas la corrida, c’est quand même intéressant de visiter ces lieux qui font partie de l’histoire de la ville…

Mais ici, c’est aussi la région du jambon ibérique et la ville regorge de magasins spécialisés …  nous ne manquerons pas d’en profiter…

Il est bon mon jambon !

Nous reprenons la route et nous arrêtons dans la montagne pour la pause déjeuner dans un bel endroit qui domine la vallée.

Au menu, jambon ibérique, bien sûr !

Une belle vue ...